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Dans un contexte de débats houleux sur la réforme des retraites, l’Assemblée nationale a pris position de manière significative. Les élus ont récemment adopté une résolution réclamant l’abrogation de cette réforme controversée, marquant ainsi une étape importante dans l’impasse politique actuelle.
Un large soutien
Le procédé adopté s’est distingué par sa nature symbolique et sa volonté de pression sur l’exécutif : une proposition de résolution significative, émanant du groupe communiste et suggérant clairement l’annulation de la mesure gouvernementale. Dans une assemblée où l’absence des partis de la majorité s’est fait remarquer, le texte a rencontré un large soutien, s’inscrivant ainsi dans une démarche démocratique exprimant l’opinion de la chambre.
Approbation du fond et critiques de la forme
Les réactions parlementaires ont oscillé entre approbation du fond et critiques de la forme. Des figures de la gauche, comme Mathilde Panot du groupe LFI, ont dénoncé la non-abrogation de la réforme depuis sa proposition. Tandis que des membres du Rassemblement national, bien qu’ayant voté en faveur de la résolution, ont remis en question l’utilité de cette démarche, appelant à une action législative plus directe et moins théâtrale.
L’opposition a également émis des avis critiques, appelant à privilégier des mesures concrètes plutôt qu’un vote symbolique, avec des républicains qualifiant la procédure de « mascarade ».
Malgré l’adoption de la résolution, le gouvernement maintient une ligne de prudence. Madame Astrid Panosyan-Pouvet, ministre du Travail, a reconnu la complexité de la question des retraites tout en soulignant la nécessité de ne pas revenir en arrière sur les réformes initiées depuis plusieurs décennies.
L’échéance du conclave des partenaires sociaux approchant, le vote de cette résolution transmet un message fort au gouvernement et à l’exécutif, démontrant que la résistance à cette réforme de 2023 perdure.
Ce jeudi 5 juin 2025, autour de 350 personnes ont défilé en centre-ville de Perpignan à l’appel de la CGT. Pour réclamer le retour de la retraite « à 62 puis 60 ans », mais aussi une augmentation générale des salaires, pensions de retraite, bourses étudiantes et minima sociaux. Des rassemblements ont également eu lieu à Pau et Tarbes.
Toujours faire plaisir aux électeurs, pour être élu, malheureusement ont voient le résultat des années plus tard.
Mitterrand a fait une colossale erreur en mettant la retraite à 60 ans !!! Pourquoi ne pas exiger 44 ans de cotisation pour partir à la retraite ??? C’est pourtant simple !!!
Enfin cela prend un chemin démocratique et non dictatorial à la 49.3 ! 🙂