Au tribunal de Bobigny, jeudi 6 avril, quatre policiers étaient jugés pour « violences, vol, faux et détention de stupéfiants », lors d’une interpellation à Saint Ouen.
Trois vidéos accablantes
La CSI 93 fait l’objet d’une quinzaine d’enquête auprès de l’IGPN, la police des polices, indique le journal 20 Minutes, qui qualifie l’unité de « sulfureuse ». Concernant le procès des quatre policiers qui s’est tenu ce jeudi 6 avril, les faits remontent au 30 mai 2019, à Saint-Ouen près de la cité Émile Cordon.
Trois vidéos, diffusées durant l’audience, comme le rapportent nos confrères du Parisien, accablent les deux brigadiers et deux gardiens de la paix qui ont entre 35 à 43 ans.
Dans une rue calme, l’interpellation est violente. L’un des policiers fait tomber un sachet contenant de la drogue au pied de l’un des interpellés. Les violences subies par les victimes causeront 10 jours d’ITT à l’un, un autre qui avait filmé les violences a vu son portable volé par les forces de l’ordre. Les quatre policiers couvriront leurs bavures par des écritures en faux lors de la rédaction des procès verbaux « truffés d’irrégularités » souligne le Parisien.
De plus, les policiers porteront plainte contre les victimes pour « outrage, rébellion et violence sur personne dépositaire de l’autorité ».
« Nous n’avons pas besoin d’une police comme ça. »
« Nous n’avons pas besoin d’une police comme ça. Des fonctionnaires qui se sont comportés comme des voyous et qui se présentent aujourd’hui comme des victimes. » a déclaré le représentant du parquet, selon les propos rapportés par nos confrères du Parisien.
Reconvertis dans le BTP, la sécurité ou devenu brancardier, les quatre policiers étaient interdits d’exercer durant le contrôle judiciaire. Le parquet a requis deux ans de prison, dont un avec sursis, contre l’un d’entre eux ainsi que cinq ans d’interdiction d‘exercer. Pour un autre, le parquet a requis un an de prison, dont six mois avec sursis, enfin seulement du sursis pour les deux autres policiers.
Le jugement a été mis en délibéré au 15 juin, informe Le Parisien.
c’est papi écolo,alors zep99,toujours aussi irréprochable ton administration les brebis galeuses sont partout.faites payer les consommateurs ,eux ont l’argent et sont plus faciles à interpeller.salutations.