Cette annulation est une décision sans précédent depuis l’instauration de cette rencontre. Toutefois, si la diplomatie confirme bien que les relations sont plus que difficile entre Paris et Berlin, Bruno Le Maire a voulu minimiser la portée de cet incident en expliquant qu’«Il s’agit d’un problème d’agenda qui n’est absolument pas lié à des difficultés politiques».
Des désaccords nombreux et profonds
On pourrait penser qu’il s’agit surtout de la gestion de la crise énergétique au menu du Conseil européen mais elle ne représente que la pointe de l’iceberg. Cependant, elle est suffisamment acérée pour faire dérailler le tandem. Les deux dirigeants pensent aux intérêts nationaux avant de penser aux besoins des 27. Le quotidien allemand Der Spiegel reprochera même à Scholz de dépenser 200 milliards d’euros au profit de ses seuls concitoyens, sans consulter son partenaire, et au risque de déstabiliser le marché intérieur communautaire.
Conscient que cette situation ne peut durer et que toute mésentente entre la France et l’Allemagne peut avoir des effets néfastes sur l’ensemble des 27, le président français a expliqué qu’il n’était pas bon pour l’Europe que l’Allemagne «s’isole», affichant sa volonté de travailler étroitement avec le chancelier allemand Olaf Scholz. Une réunion de travail avec ce dernier est prévue à Paris mercredi 26 octobre. «Moi, mon souhait c’est toujours de préserver l’unité européenne et aussi l’amitié et l’alliance entre l’Allemagne et la France», a-t-il ajouté peu après son arrivée à Bruxelles.
Renouer des liens
Le ministre des Finances a parlé d’une «coopération essentielle». «Est-ce que les choses sont faciles en ce moment? Non. Est-ce que c’est compréhensible? Oui», a-t-il indiqué. «Cela doit nous amener à une redéfinition stratégique des relations entre la France et l’Allemagne. Et à créer une alliance nouvelle, peut-être encore plus forte, mais en faisant un »reset » (redémarrer, ndlr) sur un certain nombre de points», a affirmé Le Maire. Il a toutefois rappelé qu’il n’y avait «pas d’alternative à cette relation étroite entre la France et l’Allemagne».
À Berlin, les différends semblent résider dans la réponse apportée à l’inflation. L’exécutif allemand défend une coordination des politiques monétaires des banques centrales et des politiques budgétaires des États qui doivent veiller «à ne pas alimenter l’inflation en soutenant la demande». Le ministre de l’Économie a répondu jeudi 20 en affirmant que le plan d’aide énergétique à 200 milliards annoncé par l’Allemagne n’était pas bien différent des 100 milliards sur deux ans prévus par la France pour relancer l’économie.
Quand je lis les commentaires je me demande si ceux qui prônent la rupture avec l’Europe ne chercheraient pas à revenir à la France d’avant Louis XI: une France qui n’était qu’un nom, avec des ducs, des comtes puissants.
Mais franchement, pensez vous qu’une France seule face au USA, à la Chine, à L’inde puisse négocier des contrats commerciaux avantageux pour nous?
Une France seule, c’est une inflation comme avant l’UE, et donc des prix à l’exportation de plus en plus chers.
Une France seule, c’est des dévaluations à répétitions et donc des produits importés de plus en plsu chers.
Une France seule, c’est un déficit de plus en plus grand pour maintenir notre système social
regardez ce qui se passe dans les autres pays avant de pleurer sur votre sort.
Bonjour Lionel Tanguy, vous voudriez quoi ? Que la France s’écrase ou quelle cède aux dictat de Berlin ? J’ose espérer que non !!! Si je ne soutiens PAS E. Macron, là je trouve qu’il doit être plus vigilant et bien plus intransigeant vis à vis de l’Allemagne. Sachant qu’il fait et à fait encore des concessions énormes à Biden, ils vont tenter d’en profiter eux aussi !!!
Il n’y aura jamais le moindre bénéfice à tirer d’une alliance avec l’Allemagne.Il serait temps que Macron et Le Maire ouvrent les yeux, les allemands ne font que tirer parti de nous pour leur propre intérêt. Il n’existera jamais de retour d’ascenseur, leur but étant d’imposer leur système et leurs règles à tous les pays européens. Nous aurions bien meilleur compte a couper tous les ponts avec ces teutons !
soyons libres et surtout ne pas se plier l’europe c’est terminé, chacun chez soi et dieu pour tous, la paix, la santé, les échanges intelligents et surtout une autonomie, l’europe ne veut plus rien dire on est sorti des années 50 ou la France marchait avec des sabots de bois