Alors que, un peu plus tôt, la grève a été reconduite à la raffinerie TotalEnergies de Gonfreville-l’Orcher, près du Havre (Seine-Maritime), a-t-on appris auprès du syndicat. À l’issue d’une assemblée générale qui a réuni plusieurs dizaines de salariés, le secrétaire général CGT de la plateforme normande, Alexis Antonioli, a déclaré à l’AFP que la grève a été reconduite «après un vote très largement majoritaire».
Un protocole de fin de conflit
Parce qu’elle était insatisfaite de l’accord conclu entre la direction de TotalEnergies et deux syndicats majoritaires, la CGT avait décidé de reconduire le mouvement de grève pour la troisième semaine consécutive. Mercredi 19, le coordinateur national de la CGT pour le géant pétrolier, Éric Sellini, a confirmé avoir suggéré un «protocole de fin de conflit» aux responsables de la société. Dans sa proposition, le syndicat a demandé «la mise en place de négociations sur l’emploi et les investissements, des négociations locales sur les problématiques spécifiques remontées par les grévistes», mais aussi des «garanties sur l’absence de répression vis-à-vis des grévistes», a-t-il ajouté à l’AFP. D’après lui, la direction aurait décliné leur offre. Interrogé par l’AFP, TotalEnergies n’a «pas immédiatement pu confirmer» l’information.
La prise de conscience des grévistes à Donges
Si mercredi 19, les différents sites en grève ont mené des assemblées générales, pour décider s’ils continuaient, ou non, de protester. La raffinerie de Gonfreville-L’Orcher, près du Havre en Seine-Maritime, a choisi de poursuivre le mouvement «après un vote très largement majoritaire», a annoncé Alexis Antonioli, le secrétaire général CGT de la plateforme normande. Par ailleurs, la fin de la grève a été votée à la raffinerie TotalEnergies de Donges (Loire-Atlantique). «En responsabilité et en conscience, l’arrêt de la grève a été annoncé pour le personnel d’exploitation à compter de 13h et pour le personnel de jour à compter 17h», a confirmé devant la presse le secrétaire CGT, Fabien Privé Saint-Lanne.
La raffinerie de La Mède (Provence-Alpes-Côte d’Azur), ainsi que les dépôts de Feyzin (Auvergne-Rhône-Alpes) et de Flandres (Nord-Pas-de-Calais) n’ont pas encore dévoilé leur décision.