L’État Français a dépensé plus de 20 milliards d’euros pour permettre le plafonnement des prix du gaz et de l’électricité pur les petites entreprises et les particuliers abonnés au tarif règlementé.
Une flambée des prix, une facture salée
Selon la Commission de régulation de l’énergie (CRE) la facture s’élève exactement à 20,4 milliards d’euros net. Cette dépense a permis la mise en place du « bouclier énergétique » pour contrecarrer l’impact de la hausse des prix due à la pandémie de Covid-19 et à la guerre en Ukraine. Cette facture concerne les années 2021 à 2024 et plus particulièrement 2022 et 2023 (voir le communiqué de Presse de Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique, et Olivia Grégoire, ministre déléguée chargée des Petites et moyennes entreprises, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme, « pour 2024, l’objectif du Gouvernement est de concentrer le soutien sur le stock des contrats d’électricité qui a été signé au cœur de la crise, à des prix élevés et avec un engagement de longue durée, qui seront encore en vigueur en 2024 »). Dans le détail, sur les 26,3 milliards d’euros de coût brut, 21,5 milliards ont été utilisés pour l’électricité et 4,8 milliards pour le gaz.
De plus, la Cour des comptes a déclaré que l’État doit rembourser les 36 milliards d’euros net utilisés entre 2021 et 2024 dans le cadre des dispositifs de soutien aux consommateurs (chèque énergie, indemnité carburant, plafonnement des prix, etc.).
De nouvelles recettes
Le chiffre net est de 20,4 milliards d’euros car 5,9 millions d’euros ont été rapportés grâce aux énergies renouvelables en 2022 et 2023, comme le précise le Comité de gestion des charges de service public de l’électricité (CGCSPE), dans un rapport annuel sur les charges de service public de l’énergie (CSPE).
Depuis 2003, un dispositif de soutien au renouvelables a été mis en place : en 2023, ça a payé ! Ce mécanisme en effet garantissait un certain prix d’achat de l’électricité aux opérateurs d’énergies qui se lançaient ou utilisaient ou se consacraient aux énergies renouvelables, qui doivent dès lors reverser à l’État la différence quand le prix du marché dépasse le prix offert par l’État.
remonter aux causes : les politiques corrompus : sabotage des industries nationales de l’énergie, fausse pandémie et mesures écono destructrices pour masquer une vraie n ième crise boursière et financière, et faire rentrer les gilets jaunes du monde entier chez eux, guerres idiotes par idéologies et soumission à des intérêts étrangers, sanctions contre productives, avec les mêmes conséquences éco…
Si la France n’était pas dans l’Europe, il n’y aurait pas besoin de bouclier énergétique !