Boulangers au travail ©Wikimedia Commons
Afin d’éviter l’hécatombe des fermetures, le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, a annoncé mardi 3 janvier que les boulangers qui font face à hausse «prohibitive» des factures pourront, au cas par cas, résilier leur contrat sans frais. De plus, les fournisseurs s’engagent à respecter la charte signée en octobre dernier.
Cette solution sera-t-elle suffisante pour stopper l’hémorragie?
À l’issue d’une réunion au ministère avec les fournisseurs d’électricité, Le Maire a expliqué en conférence de presse que cette «mesure exceptionnelle» qui cible exclusivement les boulangers sera appliquée au «cas par cas» par les fournisseurs. Le ministre précisera qu’elle vise en priorité les artisans qui subissent la «double peine» de la hausse du prix de l’énergie et des matières premières. Ainsi, les énergéticiens dont Engie, EDF ou TotalEnergies ont accepté de résilier sans frais des contrats au cas par cas pour les boulangers confrontés à une hausse des factures qualifiée de «prohibitive».
Une sanction pour ceux qui refuseraient d’aider les boulangers
Bruno Le Maire s’est montré ferme avec les fournisseurs qui ne respecteraient pas l’accord. Il dira «ceux qui ne la respectent pas verront leur nom divulgué publiquement de façon à ce que chaque client sache qui se comporte bien et qui ne respecte pas les règles». De plus, les fournisseurs se sont également engagés à offrir des facilités de paiement aux entreprises qui auraient des difficultés de trésorerie. Enfin, «l’ensemble des fournisseurs d’énergie s’engagent à faire respecter point par point» la charte signée en octobre dernier selon laquelle ils «s’engagent aux côtés de l’État pour aider tous les clients, professionnels comme résidentiels, à traverser cette crise et en particulier à proposer des contrats de fourniture d’énergie dans les meilleurs conditions».
