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Depuis le 10 avril, la campagne de déclaration des revenus est lancée. Les contribuables disposent d’un délai variable selon leur département, avec une date limite allant jusqu’au 5 juin 2025. Comme chaque année, certains revenus ne doivent surtout pas être déclarés car ils sont exonérés d’impôt. En faire mention pourrait vous faire payer à tort. Voici le récapitulatif à connaître.
Revenus du travail exonérés d’impôt
Les heures supplémentaires, dans la limite de 7.500 euros par an, n’ont pas à être déclarées. La prime de partage de la valeur (PPV) est également exonérée si le salarié touche moins de 3 SMIC bruts et que l’entreprise emploie moins de 50 salariés.
Les pourboires perçus par les salariés gagnant moins de 1,6 SMIC ne sont pas imposables. Enfin, les gratifications liées à la médaille d’honneur du travail sont elles aussi exonérées.
Prestations sociales: ne rien ajouter
La grande majorité des aides sociales sont totalement exonérées. Le RSA, les allocations familiales, les aides au logement (APL, ALS, ALF), l’allocation de rentrée scolaire, la prime d’activité ou la prime de Noël n’ont pas à être déclarés. Il en va de même pour l’AAH, l’ASPA, l’ASI, l’APA ou encore l’AVTS.
Côté santé, certaines indemnités journalières (IJSS) sont aussi exonérées. Par exemple, celles versées en cas d’affections de longue durée, d’exposition à l’amiante ou dans le cadre d’un accident du travail (à hauteur de 50 %) ne doivent pas être déclarées.
Indemnités et épargne: exonérations spécifiques
Certaines indemnités de départ sont partiellement ou totalement exonérées. Celles versées lors d’un licenciement économique ou d’un départ à la retraite à l’initiative de l’employeur sont les plus concernées. Enfin, les revenus issus de certains produits d’épargne sont exclus. Il s’agit du Livret A, LDDS, LEP et livret bleu ouvert avant 2009. On compte aussi les PEL ou CEL ouverts avant 2018. Les primes de participation ou d’intéressement versées sur un PEE ou un PER ne sont pas imposables non plus.
Aides versées par l’employeur: attention aux plafonds
En effet, certaines aides patronales sont non imposables, sous condition de plafond. Par exemple, les titres-restaurants sont exonérés jusqu’à 7.18€ par jour. Les chèques-vacances le sont dans la limite d’un SMIC mensuel (1.802€). Les aides au transport en commun ou aux vélos sont exonérées jusqu’à 75% des abonnements. Les frais de carburant ou recharge de véhicule électrique le sont dans la limite de 700€ annuels (dont 400€ pour l’essence). Le forfait mobilités durables est exonéré jusqu’à 800€.
Étudiants, stagiaires et apprentis
Les étudiants ne doivent déclarer ni leurs salaires (jusqu’à 5.358€), ni leurs indemnités de stage (dans la limite du SMIC annuel), ni leurs bourses. Si la déclaration préremplie mentionne ces montants, il faut les corriger.
Source: Toutes les règles officielles sont consultables sur service-public.fr.