Le vote pour le budget 2025 est plus qu’incertain. Critiqué de toutes parts, y compris dans le camp présidentiel, Michel Barnier sait qu’il devra compter sur la droite de l’hémicycle s’il veut éviter un passage en force avec l’article 49.3 de la Constitution. Samedi 12 octobre, Thomas Ménagé, député RN du Loiret, a annoncé que son parti allait présenter un «contre budget». La formation présidée par Jordan Bardella estime que le projet du gouvernement n’est «pas acceptable».
Pour Marine Le Pen, l’exécutif a menti sur la répartition des efforts budgétaires
Dès vendredi dernier, Marine Le Pen avait dénoncé le «mensonge évident» du gouvernement sur le budget. Alors que Michel Barnier avait annoncé que 70% des l’effort budgétaire serait assumé par une baisse des dépenses de l’État et 30% par une hausse de la fiscalité, la députée du Nord annonce l’inverse. Reprenant la méthode de calcul du Haut conseil aux finances publiques, celle-ci fait apparaître un effort budgétaire concentré à 70% sur une hausse de la fiscalité et à 30% sur une baisse des dépenses pour l’exercice 2025.
Sur France Inter, Laurent Jacobelli, député RN de la Moselle, a expliqué à nos confrères que son parti allait utiliser tout son «temps parlementaire pour faire revenir ce gouvernement à la raison». À la question de savoir si le RN irait jusqu’à déposer une motion de censure, le vice-président du groupe parlementaire répondra: «Je ne suis pas là pour casser la Ve République, nous, on est là pour sauver les Français».
Des «lignes rouges ont été franchies»
Thomas Ménagé, sur France Info, a expliqué que le texte actuel de l’exécutif n’était «absolument pas acceptable». Et d’ajouter que «des lignes rouges très claires» ont été franchies. Ils évoquent ainsi la hausse des taxes dans le transport aérien, la taxe sur l’électricité, la baisse du remboursement des consultations médicales ainsi que l’augmentation de la fiscalité sur le gaz. Il s’agissait d’un projet d’Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique et de l’Énergie, qui souhaitait l’intégrer au projet de loi de finances. Néanmoins, nous avons appris dimanche que cette augmentation n’aura pas lieu par la voix de Maud Brégeon, dans un entretien donné à BFMTV. Par conséquent, le Rassemblement national va présenter mercredi un «contre-budget».
Ça ne peut pas être pire !
Un budget doit être vérifié et valider tous les mois, comme font les ménages, cela éviterait le gros déficit de nos finances, au vu des agents employés dans les ministères.
C’est la volonté de la faire de la part des politiques
COmment font les autres pays ?
Ce déficit financier décourage la population qui travaille et croit que le pays est bien gérer et non.
Les sept ans du dernier président ressemblent aux précédents, que de temps perdu pour les français.
Je souhaite que l’on s’en sortent, sinon ?????