Pour y parvenir, l’exécutif compte développer son dispositif MaPrimeRénov’ en débloquant une enveloppe supplémentaire de 300 millions d’euros pour mieux accompagner les ménages dans leurs rénovations énergétiques à compter de 2024. L’opération est pilotée par le ministère de la Transition écologique.
Le dispositif Mon accompagnateur Rénov entièrement pris en charge
Confirmant l’information du Figaro, une source proche du ministre de la Transition écologique a confirmé que la prestation d’accompagnement des ménages les plus modestes «Mon Accompagnateur Rénov» sera entièrement prise en charge. L’aide va passer de 1 200 euros actuellement à 2 000 euros. Si on compte environ 90.000 rénovations actuellement, le gouvernement souhaite passer la barre des 200.000 rénovations d’ampleur d’ici 2024. Selon les chiffres communiqués par le ministère, le secteur du logement «représente 48 millions de tonnes d’équivalent CO₂, soit 64 % des émissions du bâtiment et 11 % des émissions totales de la France».
Ce sont bien les chaudières dites fossiles, fioul et gaz, qui sont dans le collimateur de l’exécutif. Ce nouveau budget est destiné à accélérer leur remplacement. Conscient de l’impact sur la filière et sur les foyers concernés, ce ne sont pas moins de trois ministres qui ont annoncé ce nouveau dispositif: Agnès Pannier-Runacher, de la transition énergétique, Christophe Béchu, ministre de la transition écologique et Olivier Klein à la ville et au logement. Le point le plus sensible est la volonté du gouvernement d’interdire purement et simplement l’installation de chaudières à gaz neuves.
Tenir les engagements sur le climat d’ici 2030
Effectivement, cette mesure s’inscrit dans le cadre de la planification écologique lancée par la Première ministre et doit permettre de «sécuriser l’atteinte des engagements climatiques du pays d’ici à 2030». Selon le ministère de la transition énergétique, il faut ainsi chercher savoir comment «accélérer la dynamique de dépose des chaudières fossiles (fuel et gaz)» dans les bâtiments, dans le parc tertiaire et dans le parc résidentiel, pour les remplacer essentiellement par des pompes à chaleur.
J’aime bien les « chaudières fossiles » Mais mieux à énergies fossiles elles sûrement mieux. De toute façon comment va t on toute cette électricité?