En effet, comme l’a fait remarquer Pierre Moscovici sur France Info, lundi 29 avril, ces mêmes agences ont fait part de leur « scepticisme » quant aux mesures annoncées par Bercy pour redresser les finances de l’État. Selon le président de la Cour des comptes, « il faut dire la vérité aux Français ».
Expliquer la méthode lors des débats à l’Assemblée
«Quelles qu’elles soient [ces vérités], il faut leur dire d’où l’on part et où on va arriver et comment on fait entre les deux» indiquera Pierre Moscovici. Il reviendra ainsi sur les promesses du gouvernement de passer sous la barre des 3% de déficit public en 2027. Il expliquera que «passer de 5,1 % à moins de 3% en 2027, c’est extrêmement difficile». Et d’ajouter: « Vous observerez que les deux agences de notation, Fitch et Moody’s, ont dit qu’elles étaient sceptiques, et pour tout vous dire, je le suis aussi ».
En effet, pour le président du Haut conseil des finances publiques et premier président de la Cour des comptes, «si on veut passer de 5,5% de déficit en 2023 à 5,1% (en 2024, NDLR), ce qui est annoncé, il faudra peut-être en faire encore un petit peu plus» que les 10 milliards d’euros d’économies supplémentaires cette année annoncés par l’exécutif. Selon Moscovici, le gouvernement n’aura pas d’autre choix que d’obtenir un vote du Parlement. « Il y aura sûrement ce qu’on appelle un collectif budgétaire de fin d’année », affirme-t-il.
Des problèmes conjoncturels aux problèmes structurels
Pour l’ancien ministre de l’Économie et des Finances, la conservation de la note de la France par Fitch et Moody’s ne change rien aux problèmes de déficit public que connaît notre pays. La raison est simple: «Les problèmes sont toujours là, les problèmes de finances publiques ne changent absolument pas». Cependant, s’attardant sur les recettes de l’État, donc les impôts, il sera sur la même ligne que le gouvernement. «Je pense qu’on ne peut pas alourdir les impôts des Français, notamment des Français qui travaillent» tancera-t-il. Il reviendra ainsi sur «la fameuse taxe sur les superprofits des pétroliers». «Elle était prévue pour rapporter 12 milliards d’euros, mais elle avait été prévue à un moment où l’inflation était au top. À la fin, elle rapporte 600 millions d’euros. Est-ce que le problème (des superprofits, NDLR) est seulement conjoncturel ? Je ne sais pas» conclura-t-il.
Moscovici fait partie de ces technocrates élus par personne, qui dirigent la France, pro Europe, pro immigration, pro islam, quoi qu’il dise à tort ou à raison, le sort de la France et des français ne l’intéresse pas.
Il n’est pas très virulent dans ses propos…..