Une inflation incontrôlée depuis décembre 2021
Grâce au bouclier tarifaire mis en place par le gouvernement, l’augmentation des prix avait pu être maintenue sous la barre des 2% jusqu’en décembre 2021. Toutefois, dès janvier 2022, toutes les associations de consommateurs ont fait le même constat: les prix de l’alimentaire augmentaient beaucoup trop vite. Si les patrons de la grande distribution ont, eux aussi, tiré la sonnette d’alarme très tôt, ils n’ont pas été entendu par un exécutif resté sourd à leurs mises en garde. En mars 2023, les enquêtes montrent une hausse des prix de 16% sur un an, une inflation jamais atteinte jusqu’à présent.
Toutefois, la hausse des prix est générale: elles concernent tous les postes de la vie courante à commencer par l’énergie et les charges fixes. Ainsi, on peut lire dans l’étude du Crédoc qu’«on peut ainsi supposer que les Français se sont restreints sur le poste alimentation en raison de l’augmentation du coût de certaines dépenses incompressibles, comme le trajet domicile-travail en voiture». Autre constat: le nombre de Français n’ayant pas accès à des produits frais ou à haute valeur nutritionnelle est en forte hausse. Ainsi, près d’un Français sur deux (45%) a déclaré restreindre ses dépenses sur l’alimentaire.
Une situation qui pousse Bercy à revoir sa copie
Si, jusqu’à présent, les négociations sur le prix étaient très limitées dans le temps entre les industriels de l’agroalimentaire et les distributeurs, Bruno Le Maire a annoncé la réouverture des discussions sur les prix. Ainsi, cela permettra d’ajuster les prix en fonction du cours des matières premières en temps réels. En effet, aujourd’hui où celui-ci a baissé très fortement, les industriels conservent des prix de vente très élevés se retranchant derrière les négociations passées. Certains enseignes de la grande distribution prévoient donc, après un «printemps rouge», un «petit mois de juillet vert».
Je pense que le logement et l’alimentation sont de gros postes de dépense dans le budget des Français. Plus les revenus sont faibles plus le poids de l’alimentaire dans le budget sont importantes en pourcentages : si moyenne mensuelle des frais pour se nourrir 600€ c’est 33% des revenus pour un revenu de 1800€ et 10% pour un revenu de 6000€ et les frais alimentaires sont quasiment incompressibles. Donc s’il faut prévoir des hausses de salaire ou de retraite je crois qu’il faut en % plus augmenter les petits revenus que les plus hauts. Dans mon exemple si on augmente de 5% les salaires cela fera 90€ pour l’un et 300€ pour l’autre. Est-ce la solution la meilleure l’augmentation à pourcentage unique ?????