Soudainement, Emmanuel Macron, dont les mandats ont marqué l’explosion du déficit de l’Hexagone, a convié mercredi soir les responsables de la majorité pour trouver une solution. Toutefois, ce n’est pas tant la dette que le président redoute que les prochaines «sentences» des agences de notation. Le premier à tâter le terrain médiatique a été Bruno Le Maire, en annonçant 10 milliards d’économie à réaliser en 2023. Le ministre des comptes publics, Thomas Cazenave, lui emboîte le pas. Il confirme ainsi que le déficit public sera «supérieur à 5%» du PIB.
Aucune dépense ne semble maîtrisée
Macron semble découvrir le prix de son «quoi qu’il en coûte». Jeudi 21 mars, sur France Info, Cazenave a admis que la dette de l’État a atteint un niveau «plus élevé» que l’objectif de 4,9% qui avait été fixé par l’exécutif. Néanmoins, il «ne confirme pas» le chiffre précis d’un déficit à 5,6% du PIB en 2023, donné par nos confrères des Échos. Balayant la question d’un revers de la main, il répondra que «c’est l’Insee qui publie le chiffre du déficit public de 2023». Le chiffre exact est attendu pour mardi prochain.
À lire aussi: Le président de la Cour des comptes tire la sonnette d’alarme, «nous sommes au pied du mur»
Éludant totalement la responsabilité de Macron dans ce fossé abyssale des comptes publics, le ministre expliquera que «le déficit sera plus élevé que prévu en raison du contexte international». Cazenave pointera du doigt «le ralentissement chinois, la guerre en Ukraine» mais aussi «le ralentissement de nos partenaires européens», notamment l’Allemagne. Ainsi, poursuivra-t-il, «on a dû revoir notre croissance». Ce «choc externe» conduira à «une nouvelle donne pour nos finances publiques». Et de poursuivre: «Qui dit ralentissement économique (…) dit moins de rentrées fiscales, moins de cotisations sociales (…) donc le déficit sera plus élevé que prévu».
«Nous sommes au pied du mur, nous ne pouvons plus différer l’effort»
La petite phrase de Pierre Moscovici avait attiré tous les regards sur le rapport annuel de la Cour des comptes. Seules propositions avancées par le ministre des Comptes publics pour réduire la facture: la chasse à la fraude fiscale et une mise à contribution des collectivités territoriales. Il est hors de question de toucher aux aides sociales, notamment les APL. Il n’a pas été question non plus de la fraude sociale.
J’ai cru comprendre que l’Élysée avait eu « un tout petit dépassement de budget » de 12 millions 500 mille euros. Le président, le personnel, les responsables des fêtes considèrent qu’ils ont un budget illimité, en complicité avec tous les élus de tous bords qui tolèrent cette gabegie sans broncher, ils ont sans doute intérêt à fermer leur gueules.
Et si on commençait en fermant tous ces « observatoires », « comités » et autres joyeusetées qui ne servent qu’à donner des salaires supplémentaires à de bons copains un peu couillons dont on ne sait que faire quand on est au gouvernement ? Souvent ils ne sont même plus élus, mais les pôôôvres vu certains services pas très clairs rendus, on ne peut pas les laisser tomber. En sus certains ont connu des choses dont il vaut mieux qu’ils ne parlent pas. Alors deux solution : l’accident bête : suicide de deux balles dans la tête avec un pistolet à un coup, ou on lui offre une belle planque parfaitement inutile qui fait produire des comptes rendus par quelques copains d’agences spécialisées, il la ferme. Et les couillons paient…