Puis, des habitudes ont été prises, le côté pratique de la livraison à domicile s’est généralisé. Certains l’appelle aussi le commerce de la flemme. Toutefois, c’est une expression qu’on peut remettre en question tant nos habitudes ont changé depuis plus de deux ans maintenant.
Si la question des dark stores a pu faire débat, c’est la Ville de Paris qui a voulu en faire un cheval de bataille. Pourquoi se poser la question de leur essor? Est-ce devenu un vrai besoin aujourd’hui? Combien d’emplois ont été créés et combine détruits? La liste de ces interrogations, qui touche aussi bien la vie économique que sociale, n’a pas beaucoup d’intérêt pour Anne Hidalgo. Si le texte n’est pas définitif et «fait l’objet d’une concertation» selon le ministre de la Ville Olivier Klein, le premier adjoint à la mairie de Paris, Emmanuel Grégoire, évoque «son inquiétude et son incompréhension» et évoque son désaccord «à propos d’un projet « qui légalise de fait les darkstores ». « Un simple point de collecte suffira pour être considéré comme un commerce ».
Quid des commerces qui survivent grâce à ce système?
Comme bon nombre de restaurants, la livraison à domicile a permis à bien des commerces de survivre à la pandémie. Selon Emmanuel Grégoire, Paris compterait une centaine de commerces de ce type. Toutefois, côté ministère de la Ville et du Logement, on évoque simplement qu’un «projet de décret et un projet d’arrêté sont en cours d’élaboration», notamment pour «mieux encadrer le développement des dark stores, dark kitchen et clarifier le statut de ces locaux». Interrogé par l’AFP, le ministre a ajouté que «dans les prochaines semaines, le travail d’adaptation du texte et de concertation des acteurs concernés va se poursuivre afin de concilier au mieux les différents enjeux».
Le Ville de Paris évoque les nuisances mais pas les bénéfices de ces commerces pour les parisiens
On voit bien que l’équipe d’Anne Hidalgo a ce désir de tout contrôler comme pour les locations AirBnb ou les VTC sauf si des taxes supplémentaires sont versées auxquels cas les problèmes disparaissent. Pourtant, il est vrai que ces commerces, souvent hyper actif, génère des nuisances dues au déplacements très nombreux des livreurs. Faut-il rappeler que leur modèle économique est basé sur la livraison à domicile? Pour la mairie de Paris, il ne faudrait pas parler de commerces mais d’entrepôts. Ces derniers ne sont pas soumis aux mêmes règles d’urbanisme que des commerces dits classiques.
Toutefois, hormis cette différence de statut, il ne reste pas grand-chose à leur reprocher. S’il n’y avait pas une très forte demande, il n’y aurait pas une telle offre! Il est vrai que la société a considérablement changé en très peu de temps et notre façon de consommer avec. Bien entendu, quand on vit à l’extérieur du monde réel, il est difficile de s’en rendre compte. On comprend mal qu’Emmanuel Grégoire demande «au gouvernement de suspendre ce projet et de convoquer une réunion de travail spécifique sur ce sujet avec France Urbaine et les grandes villes concernées» (AFP). Pour dire quoi au final si ce n’est demander l’instauration d’une taxe due à la Ville pour pouvoir exercer et oublier la question du bruit?
C’est surtout une histoire de TVA récoltée qui n’est pas la même lorsqu’il s’agit de manger sur place au restaurant ou de vente à emporter… moins intéressante pour l’état lors des ventes à emporter…
C’est le résultat de la politique de la ville de Paris. Repousser les automobilistes au dehors de Paris, donc moins de consommateurs pour les commerces parisiens. Les parisiens eux mêmes font le choix de ne plus sortir dans une ville sale, où l’insécurité est grandissante. Paris va devenir le plus grand Airbnb du monde sans âme.
c est si bien d habiter a Paris!!! Dommage la municipalite ne Veut pas comprendre que beaucoup de Parisiens aiment leurs embouteillages leurs commercants au coin de la rue ils aiment leur Ville avec ses defaults meme s ils rouspetent contre MAIS tous ces travaux ridicules qui leur polluent la vie CA SUFFIT!!!!!!!!