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Face à la diminution des distributeurs automatiques de billets sur le territoire français, une solution alternative se prépare pour faciliter l’accès aux espèces. Le système de retrait d’argent chez les commerçants, jusqu’à présent limité à certaines banques, va connaître une évolution majeure qui pourrait transformer les habitudes des consommateurs.
Un accès aux espèces repensé face au déclin des distributeurs
La France compte actuellement plus de 27 000 points d’accès privatifs aux espèces, principalement situés dans de petits commerces de proximité. Cette infrastructure parallèle aux distributeurs traditionnels va prendre une nouvelle dimension avec l’extension du service à l’ensemble des cartes bancaires d’ici 2026.
Cette évolution répond à une préoccupation croissante concernant l’accessibilité aux espèces, alors que le nombre de distributeurs automatiques de billets a chuté de plus de 16% entre fin 2018 et fin 2023.
Actuellement, 98,8% de la population française réside à moins de 15 minutes en voiture d’un distributeur automatique. Ce taux grimpe à 99,9% si l’on inclut les points d’accès chez les commerçants, démontrant le rôle complémentaire essentiel de ces services.
Un système existant mais limité
« Certains de ces points d’accès existent depuis plus de 20 ans, mais leur portée est limitée », explique Loïs Moulin, directeur projets et marketing chez CB.
La principale restriction actuelle réside dans le fait que seuls les clients d’une banque peuvent utiliser les points de retrait proposés par cette même banque. Quatre réseaux bancaires seulement participent à ce dispositif :
Les acteurs actuels du retrait en commerce
– Crédit Agricole avec ses « relais CA »
– Crédit Mutuel via ses « points relais »
– La Banque Postale dans les bureaux de poste
– Nickel dans les bureaux de tabac
Vers une généralisation progressive
Le déploiement de cette extension ne sera pas immédiat. Une phase d’expérimentation initiale est programmée pour le premier semestre 2026, impliquant La Banque Postale et le Crédit Agricole.
« L’objectif est de mesurer l’appétence des clients, avant de déployer et pérenniser ce service », précise Loïs Moulin.
Des conditions encadrées
Le GIE Cartes Bancaires présente ce dispositif comme une solution « gagnant-gagnant » pour les consommateurs et les commerçants. Les retraits seront plafonnés entre 20 et 100 euros, un compromis visant à répondre aux besoins des consommateurs tout en limitant les contraintes pour les commerçants.
Des réserves et précautions à considérer
L’Association française des trésoriers d’entreprise (AFTE) a émis certaines conditions pour le succès de cette initiative, notamment « une juste rémunération » des commerçants participants et la mise en place d’une solution technique simple.
L’AFTE se montre particulièrement « précautionneuse » concernant la présence accrue de liquidités chez les commerçants, évoquant des « raisons de sécurité et de coût administratif ».
La Banque de France a tenu à préciser que ce dispositif restera optionnel pour les commerçants. Il n’existe donc « aucune garantie sur le fait qu’il sera accessible à tous », nuançant ainsi la portée potentielle de cette évolution.
Oui. Braqué par les Banques qui leurs vendront des assurances pour les risques.
Ce sont donc les commerçants qui vont se faire braquer par les voyous !!!
Les banques ont confisqué notre argent. Pour bénéficier de mon travail, mon argent , il faut respecter les conditions imposées par les banquiers . Retraite d’une certaine somme , se déplacer a plusieurs km pour retirer son argent , la facturation de tous les retraites et j’en passé . Je ne veux pas qu’une banque m’impose de regles sur mon argent . Je veux que les patrons nous paient en liquide et comme ça ,nous n’aurons plus besoin de leurs services banquiers . Mais , sommes nous encore les maîtres de nos destins
Du bla bla pour ne rien dire… en dehors des banques et bien sûr à conditions que ces espaces soient ouverts il y a déjà des points de retrait d’espèces qu’elle que soit votre banque : exemple Leclerc, Intermarché… bien sûr on ne peut retirer que si le magasin est ouvert. Là franchement on tombe sur la tête et la France devient d’une débilité profonde avec des réformes idiotes et inutiles…. mais bon quand on sait qui est à la tête de l’Etat faut pas s’étonner.
Quelle conneries accouché du cerveau de quelques technocrates fatigués.
Cette idée lumineuse expose les petits commerçants à un risque de braquage XXL l’insécurité est déjà l’un de leurs problèmes majeurs.
Un tabac-presse n’a pas un centième des moyens de protection d’une agence bancaire !!!