Des niveaux jamais atteints
Comme les consommateurs ont pu le constater surtout depuis le conflit russo-ukrainien, la hausse des prix s’est, de nouveau, accélérée en juillet. Eurostat a confirmé, jeudi 18, les chiffres de l’inflation dans la zone euro, c’est à dire les 19 pays qui ont adopté la monnaie unique, qui a atteint le mois dernier son plus haut niveau historique. L’indice des prix à la consommation calculé selon les normes européennes culmine, ainsi, à 8,9% de hausse sur un an, contre 8,6% en juin. Si chaque gouvernement essaie de trouver des parades pour atténuer l’effet de telles augmentations, il n’en reste pas moins que les clients ressentent cette hausse des prix quel que soit le produit acheté.
Katharina Koenz, économiste chez Oxford Economics, précise qu’avec «une inflation qui ne montre aucun signe de ralentissement à court terme, nous nous attendons à ce que la Banque centrale européenne procède à une nouvelle hausse des taux, de 50 points de base en septembre, malgré les perspectives d’une croissance faible».
Statistiquement, la France connaît une plus faible inflation que ses voisins
L’étude menée par Eurostat concerne tous les produits de consommation. Ainsi, selon La Tribune, «l’inflation dite de base, qui exclut les prix plus volatils de l’énergie et des produits alimentaires non transformés, a progressé à 5,1% après 4,6% le mois précédent. Une mesure plus étroite encore, excluant également l’alcool et les produits du tabac, montre que l’inflation a avancé de 4,0% en rythme annuel après +3,7% en juin».
Comme dans toute l’Europe, la France voit, elle aussi, depuis plusieurs mois, ses prix flamber. En juillet, le pays a même atteint le taux le plus élevé d’inflation depuis juillet 1985 à 6,1% sur un an contre 5,8% en juin, selon l’Insee. Elle détient encore toutefois le taux le plus faible avec Malte (6,5% en juillet) face aux pays baltes qui enregistrent, eux, l’inflation la plus forte : 22,7% en Estonie, 21% en Lettonie, 20,8% en Lituanie, courant juillet.
Cette inflation permet également aux gouvernements de se « rembourser » d’avoir indemnisé des gens à rester chez eux durant la crise dite sanitaire (au lieu de ne pas avoir paniqué et d’avoir maintenu une activité normale, notamment tout le travail productif).
Personnellement j’ai boycotté quasiment tous les endroits où on me demandait un pass sanitaire. D’autres aussi certainement car tout le monde n’a pas collaboré à cette politique liberticide… À ce niveau, si l’économie tourne moins et si les commerces ou affaires correspondants déclinent c’est avant tout la responsabilité de nos décideurs.
À un niveau plus international l’Europe est faible depuis longtemps, 2015 au moins (crise des migrants, attentats, Brexit) et cela, les états ou groupes d’états qui ne lui sont pas amicaux le voient très bien et vont en profiter.
Étonnant qu’entouré de cabinets de conseils et ayant une formation historique bien plus conséquente que celle des petites gens comme moi nos dirigeants ne l’aient pas anticipé… Car c’est déjà arrivé…Cela ne ressemble(ra) pas à l’invasion conjointe de la Pologne par l’URSS et les nazis en 1939 mais aura les mêmes répercussions mondiales et sur la vie des petites gens.
Plus facile pour M. Macron et ses équivalents de dire « c’est la guerre » avec le covid que de la préparer en vrai contre nos ennemis réels. Incidemment il est plus difficile de conduire une guerre sans des citoyens convaincus de la justesse de la cause et prêts à s’engager (de l’Euro-nationalisme dans notre cas ???)
Comme c’est bizarre !
Plutôt un commentaire d’électeur d’extrême gauche. Jalouser, mépriser et ne faire aucun effort pour améliorer sa condition.