L’été que nous vivons est en train de perturber bien des estimations et des prévisions. Cette saison, nous savons que tous les records ont été battus: températures, sécheresse, incendies, etc. Comment se projeter dans des événements pharaoniques déjà très mal organisés et budgétés à la va-vite? Manque de chance pour Anne Hidalgo, maire de Paris, et Tony Estanguet, qui dirige le comité olympique en charge de l’organisation des Jeux, il a fallu que le climat s’en mêle!
L’absence possible de prévisions est désormais un fait
Jean-Michel Soubeyroux, climatologue à Météo-France, prévient: «Aucune prévision climat ou météo n’est possible pour l’été 2024». Mais une rétrospective des précédentes saisons permet tout de même quelques anticipations. «L’été 2022 a été particulièrement rude, mais de manière générale sur les dix dernières années, on assiste à la répétition de vagues de chaleur, que l’on rencontre pratiquement tous les ans», décrit le spécialiste. Et le phénomène ne cesse de s’accélérer, sous l’effet du réchauffement climatique, on constate que ces vagues ont été trois fois plus nombreuses sur les 35 dernières années que sur les 35 années précédentes, tandis que le nombre de jours que durent ces épisodes a été multiplié par neuf, toujours selon l’agence météorologique.
Le comité d’organisation des JO aurait tout prévu!
«Nous avons anticipé ces conditions dès le début, parce qu’elles pouvaient avoir un impact en général sur le déroulement des compétitions», explique au JDD Lambis Konstantinidis, directeur de la planification et de la coordination des Jeux Olympiques. Sur la question de la chaleur en particulier, le Comité d’organisation prend exemple sur les dispositifs mis en place aux Jeux de Tokyo, tenus l’an passé en pleine canicule, notamment le changement d’horaire de certaines épreuves. Il s’attelle ainsi à préparer un calendrier flexible des compétitions, en s’appuyant sur des «évènements tests» qui auront lieu l’été prochain: des simulations en conditions réelles pour évaluer au mieux les conditions climatiques attendues pour chaque site. Y compris ceux délocalisés hors de l’Île-de-France, comme par exemple à Marseille, qui accueillera la compétition de voile, Lille pour le basket et Tahiti pour le surf: «Un travail est aussi mené sur la mise à disposition d’espaces climatisés et à l’abri au sein des équipements pour les publics plus sensibles» explique Konstantinidis.
A quand la fin de cette mascarade idéologique qui n’a plus rien à voir avec le sport
Le comité d’organisation des J.O. (ex. comité de candidature) se moque bien de faire un budget raisonnable, d’écologie ou d’organiser.
Leurs seuls intérêts est de se gaver avec des salaires astronomiques, les commissions généreuses des entreprises sélectionnées, de voyages et cocktails gratuits aux 4 coins du monde.
Le reste, organisation, financement, etc…, ils comptent sur les collectivités et les impôts des gentils riverains pigeons dont ils vont pourrir la vie pendant plusieurs années.