Une femme de 49 ans a été retrouvée morte à son domicile, à Alièze, dans un état de décomposition avancé, vendredi 26 août. Son conjoint, âgé de 40 ans, a été placé en garde à vue samedi, d’après Lionel Pascal, le procureur de Lons-le-Saunier. L’homme est déjà connu pour violence sur une ancienne conjointe.
Le conjoint simule une perte de mémoire
Le conjoint s’est présenté de lui-même à La police, près de Montpellier, pour déclarer le vol de son portefeuille. « Il tenait des propos étranges faisant état de perte de mémoire et de l’impression d’avoir fait une énorme bêtise », explique le procureur dans son communiqué. Déjà condamné à plusieurs reprises par la justice, il est toujours en garde à vue ce dimanche.
C’est l’employeur de la victime qui a prévenu les secours, s’inquiétant d’être sans nouvelles d’elle, depuis plusieurs jours. « Les premières constatations réalisées lors de la levée du corps permettaient de retenir l’hypothèse d’une mort violente impliquant l’intervention d’un tiers », dit encore le procureur. Une enquête a été ouverte par le parquet pour « homicide volontaire aggravé » et une autopsie de la victime doit être réalisée à l’Institut médico-légal de Besançon.
75ᵉ féminicides de l’année 2022.
Selon les derniers chiffres du 26 août 2022, du ministère de l’Intérieur, 122 femmes ont été victimes de féminicides en 2021, d’après le ministère de l’Intérieur. Un chiffre en hausse de 20 %, par rapport à 2020. 102 d’entre elles avaient perdu la vie en 2020, contre 146 féminicides en 2019. “Les 143 homicides conjugaux recensés en 2021 correspondent davantage au niveau du nombre de morts violentes au sein du couple observées avant l’épidémie de Covid-19”, peut-on lire dans cette étude. Cent quarante-six féminicides ont été recensés en 2019, alors que les chiffres de l’année 2020 étaient plus bas, sans qu’on le sache si cette baisse s’explique par les périodes de confinement et couvre-feu.
« Le profil type de l’auteur n’a pas changé. Il est majoritairement masculin, le plus souvent, en couple, de nationalité française, âgée de 30 à 49 ans ou de 70 ans et plus, et n’exerçant pas ou plus d’activité professionnelle », précise encore l’étude. 32 % d’entre elles avait déjà subi des violences antérieures, 64 % avaient signalé ces violences aux forces de l’ordre. 84 % avaient déposé une plainte.
Le collectif « Féminicides par compagnons ou ex », qui a pris en compte ce dernier meurtre sur la femme de 49 dans le Jura, recense déjà 75 féminicides pour l’année 2022.
Et quelles mesures prend le gouvernement contre ces hommes violents ??
Aucune 🤬🤬
Oubliez Badinter et rétablissez la peine de mort