L'instruction se termine au printemps 2023
Nouvelle piste, nouvel échec. Selon les informations de 100 % Radio, révélées le 8 août, le cimetière de Saint-Dalmaze du village tarnais a été inspecté, afin de retrouver le corps de Delphine Jubillar, disparue depuis 2020. Les recherches ont eu lieu le 20 juillet dernier, dans la plus grande discrétion. Neuf tombes auraient étaient vérifiées. En vain. Le point sur les derniers éléments.
« Plein d’endroits pour cacher un corps »
Cela fait plusieurs mois que le cimetière de Cagnac-les-Mines intéresse les enquêteurs, et ce, pour plusieurs raisons. D’abord, il se trouve tout près du domicile des Jubillar. Ensuite, c’est le dernier endroit où a borné le téléphone de l’infirmière disparue. Enfin et surtout, Cédric Jubillar, mari et principal suspect dans la disparition de Delphine, aurait affirmé à une amie de cette dernière, que le site était « plein d’endroits pour cacher un corps ».
En réalité, les enquêteurs de la Section de recherches de Toulouse avaient déjà fouillé le cimetière au début de l’enquête, à l’aide de matériels sophistiqués et de chiens spécialisés dans la recherche de cadavre. Mais les tombes n’avaient pas été ouvertes, « probablement pour ne pas heurter la sensibilité des familles de défunts », d’après 100 % Radio. Mais, comme la fin de l’instruction est proche, « les gendarmes doivent impérativement fermer toutes les portes », lit-on encore.
Les lunettes cassées, dernier élément
C’est sans doute le fait divers le plus suivi du moment en France. Quelques jours avant Noël, en décembre 2020, Delphine Jubillar, une infirmière de 33 ans, disparait. Les soupçons tournent rapidement vers son mari, Cédric. Ce dernier est en détention provisoire depuis le 18 juin 2021. Citons entre autres : son addiction, au cannabis, le fait qu’il n’est jamais fini les travaux de leur maison, le fait qu’il ait pris une maîtresse très peu de temps après la disparition de sa femme, ou encore les aveux qu’il aurait faits à son codétenu.
Les derniers éléments de l’enquête concernent les lunettes cassées de Delphine. Une spécialiste en identification par empreintes génétiques révèle dans son rapport aux juges de Toulouse, que les lunettes contiennent un mélange d’ADN des deux époux. Ce qui élimine la potentielle présence d’une tierce personne et écarte donc l’amant de Delphine Jubillar et sa compagne de la liste des suspects.
L’affaire Delphine Jubillar émeut tout le pays. En effet, sa disparition est intervenue peu de temps après la condamnation de Jonathan Daval, pour le meurtre de sa femme. Ce dernier avait longtemps nié les faits, jouant les maris éplorés devant les caméras de télévision.
Bonjour la présomption d’innocence et l’incarcération prolongée du suspect sans aucune preuve ???
Bravo pour la compétence de la justice !
On libère des récidivistes et on enferme un présumé innocent (jusqu’à preuve du contraire) !!!
Entièrement d’accord avec vous, j’ai comme l’impression qu’il est jugé a charge, mais selon la loi, la préventive est d’un an.
C’est un PERVERS NARCISSIQUE dans toute sa splendeur… TRES MALIN !!! Son seul défaut à cette pauvre Delphine, c’est de l’avoir AIMER !!! Elle faisait vivre le foyer et lui, il lui piquait de l’argent pour sa drogue !!! Et A peine séparée d’elle, il avait déjà une maîtresse et de surcroît, qui ne dit pas bcp de bien sur lui !!! Oh ! que si, des preuves, il y en a, sinon on ne le garderait pas en prison !!! Il n’y a aucune autre piste à explorer !!! Et si je sui si convaincue que çà, c’est que je sais de quoi je parle !
Pauvre Delphine !
mais elle va bien un jour être retrouvée vivante ou en squelette….
Désolé, il y a assez de preuves qui l’accusent, mais c’est un fin manipulateur et il n’avoueras jamais. Qu’il reste en prison jusqu’à la dernière preuve, et elle viendra.
Une disparition très méticuleusement organisée.
Si je pouvais y apporter ma contribution je serais immédiatement prêt à le faire et ce, avec toute la probité qui me caractérise. J’espère néanmoins, un dénouement le plus rapide à la manifestation de la vérité, Merci pour votre attention.