Shamsud Din Jabbar ©Capture d'écran X
Au moment où nous écrivons cet article, le bilan est toujours provisoire. L’attentat commis par Shamsud Din Jabbar, âgé de 42 ans, dans le quartier français de la Nouvelle-Orléans, a fait au moins 15 morts et 35 blessés. Selon les informations fournies par le FBI, un individu a foncé avec sa camionnette dans la foule venue fêter le Nouvel an sur Bourbon Street à La Nouvelle-Orléans. Il conduisait une camionnette Ford, qui semble avoir été louée. Un drapeau de l’EI [État Islamique, Daesh, NDLR] a été retrouvé dans le véhicule. D’après les autorités locales, le terroriste islamiste était «déterminé à tuer autant de personnes que possible». Il réussira même à blesser deux policiers par balles avant d’être neutraliser par les forces de l’ordre.
Quel que soit le nom du groupe, le terrorisme islamiste frappe partout dans le monde
Daesh, Hezbollah, Hamas, etc., on ne peut que constater que les groupes terroristes islamistes parviennent à attaquer des cibles partout dans le monde. Ici, le suspect, Shamsud Din Jabbar, âgé de 42 ans, a grandi au Texas et a été dans l’armée américaine pendant une décennie. Il s’était reconverti en tant qu’agent immobilier et avait posté une vidéo de présentation sur X. Toujours selon les informations fournies par le FBI, des «armes et un engin explosif improvisé ont été retrouvés dans le véhicule du suspect. D’autres engins explosifs improvisés ont également été retrouvés dans le quartier français».
Des profils qui ne laissent rien transparaître
Ici, Shamsud Din Jabbar était un citoyen américain parfaitement intégré, ancien militaire et, jusqu’à présent, agent immobilier. Jeudi 2 janvier, une nouvelle information de nos confrères américains du New York Post confirme que le terroriste a réalisé des vidéos où il avoue avoir planifier cette attaque et dit avoir rejoint les rangs de l’État islamique. Après avoir foncé dans la foule, le chauffeur Shamsud Din Jabbar, 42 ans, a été abattu lors d’une fusillade avec les policiers qui a fait deux blessés parmi les forces de l’ordre. Le FBI cherche désormais à savoir s’il avait des complices sur place et qui a pu l’aider à monter une telle opération.
