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Une affaire de violence conjugale d’une extrême gravité secoue la région de Besançon. Une jeune femme a été grièvement blessée par balle au visage dans des circonstances initialement présentées comme une agression par un inconnu. L’enquête a cependant pris une tournure dramatique quand les soupçons se sont portés sur son propre compagnon.
Une blessure par balle et un récit suspect
Le 20 septembre dernier, une scène inhabituelle s’est déroulée au CHU Jean-Minjoz de Besançon. Une jeune femme est arrivée aux urgences avec une grave blessure par balle à la mâchoire, accompagnée de son conjoint.
Auprès des soignants et des forces de l’ordre, la victime a relaté une version des faits précise : elle aurait été attaquée par un individu cagoulé qui l’aurait prise pour cible dans l’immeuble où réside sa mère.
L’enquête révèle une tout autre réalité
Les investigations menées par les autorités ont rapidement conduit à remettre en question cette version initiale. Les éléments recueillis ont progressivement orienté les soupçons vers le compagnon de la victime.
La mise en examen du conjoint
Le 3 octobre, deux semaines après les faits, un tournant décisif s’est produit dans l’affaire. Le compagnon de la victime, un homme de 28 ans déjà connu des services judiciaires, a été mis en examen pour « tentative de meurtre par conjoint ».
La justice a ordonné son placement immédiat en détention provisoire, considérant la gravité des accusations et probablement les risques de fuite ou de pression sur la victime.
Les charges retenues
Outre la tentative de meurtre avec la circonstance aggravante du lien conjugal, le suspect fait également face à une mise en examen pour « détention d’arme de catégorie B » – des armes soumises à autorisation selon la législation française.
Face à ces accusations, le mis en cause maintient sa position : il « conteste les faits », selon les informations communiquées par les autorités judiciaires.
La victime hors de danger et l’enquête qui se poursuit
Après avoir reçu les soins nécessaires pour sa blessure à la mâchoire, la jeune femme n’est désormais plus hospitalisée, même si les séquelles physiques et psychologiques d’une telle agression risquent de persister.
L’enquête, quant à elle, continue son cours. Les investigateurs procèdent à des auditions de témoins et des expertises balistiques pour reconstituer précisément les circonstances du drame et confirmer les responsabilités.
Les conclusions des experts en armes à feu seront particulièrement déterminantes pour établir les conditions exactes dans lesquelles le tir a été effectué.
