Jordan Mohar a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d’une peine de 20 ans de sureté, mardi 14 mai, par la cour d’assises de Charentes, pour avoir tué sa grand-mère à coups de tronçonneuse.
Jugé comme un acte prémédité
« Je ne leur demande pas de me pardonner, ça serait presque une insulte », affirme Jordan Mohar, à propos de sa famille, le dernier jour de son procès, mardi 14 mai, devant la cour d’assises de Charente. Il a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d’une peine de sureté de 20 ans.
Ce fils de légionnaire est accusé d’avoir tué sa grand-mère, Arlette Mohar, 76 ans, la nuit du 7 mai 2021. L’homme n’avait plus de contact avec elle depuis plus de dix ans, c’est-à-dire depuis la mort de son père, Jean-Claude Mohar, en 2011. Les juges et jurés ont conclu que son acte a été prémédité, réfléchi et nourri par la haine.
Trente-trois coups de tronçonneuse
Le soir des faits, le petit-fils meurtrier était saoul. Durant le procès, il raconte qu’il était très en colère ce soir-là. Il se rend chez sa grand-mère pour tronçonner les volets. La femme qui se trouve près du poulailler le remarque. « J’ai pété un plomb, je lui ai foncé dessus avec la tronçonneuse », ajoute-t-il.
Il maintient que son geste n’avait rien de prémédité. Le médecin légiste a estimé que trente-trois coups de tronçonneuse lui ont été portés au crâne, mais aussi plusieurs coups de couteau à la gorge. Puis, il lui a versé de l’essence sur le thorax et sur le bas-ventre, pour essayer de la calciner. « Tout ça s’est fait dans l’énervement, la panique, c’est désordonné », défend-il.