Jugé lundi 25 octobre au tribunal de Senlis, l’homme originaire de Creil et âgé de 26 ans, a été acquitté, car il manquait, selon la cour, d’éléments probants pour reconnaître la culpabilité de l’accusé, qui nie les faits depuis le début.
Il lui aurait imposé des pénétrations digitales
En juin 2021, la mère de la fillette commence à s’inquiéter du comportement de sa fille, qui se touche régulièrement le sexe. Elle consulte alors un pédiatre, qui lui fait comprendre que cela peut être symptomatique d’une agression sexuelle, mais sans examiner l’enfant. Elle ne fait aucun certificat et renvoie la mère vers la police. Elle dépose plainte, le 6 juin 2021, détaille Le Parisien. L’enfant raconte que son oncle lui a imposé des pénétrations digitales.
Ce dernier est hébergé chez son frère et sa belle-sœur et fait souvent du baby-sitting quand les parents sont absents. La fillette semble bien s’entendre avec lui, avant que la mère ne constate le comportement de sa fille. L’oncle nie tout en bloc, que ce soit devant sa famille, devant la police ou devant le tribunal. « Je n’ai rien à rajouter, je n’ai rien fait à ma nièce ». Il n’est pas loin de l’outrage à magistrat, avant de simplement décider qu’il n’a plus envie de répondre aux questions…
« Je ne peux que solliciter la relaxe »
« C’était il y a deux ans, je suis passé à autre chose, vous croyez que ça me fait plaisir d’être là ? », revient-il. Le substitut du procureur de la République aurait été embarrassé avant de faire ses réquisitions. « Je suis arrivé à cette audience avec peu de certitudes et après les débats, les incertitudes demeurent. Pour entrer en voie de condamnation, il faudrait ne pas avoir le moindre doute raisonnable qu’il ait commis ces faits », dit-il. Mais, « l’audition de l’enfant n’est pas un modèle du genre avec beaucoup trop de questions fermées. L’école n’a remarqué aucun changement de comportement de la petite fille. Il y a bien trop de zones d’ombre dans ce dossier et même si je comprends que tout cela n’est pas facile à entendre pour les parents, je ne peux que solliciter la relaxe ».
Le souci, c’est qu’il n’est pas simple de comprendre toutes les déclarations d’une enfant de cet âge. Même si celles-ci sont restées constantes, les juges ont fait la même analyse que le substitut du procureur et ont prononcé une relaxe « au bénéfice du doute ».
Ce salaud doit être puni, que l’on me donne ses coordonnées, moi je vais l’appliqué la justice !
Je suis convaincu que la justice n’est pas allée assez loin dans cette enquête. Il n’aurait pas fallu « lâcher » l’affaire car comment une petite fille de cette âge là aurait pu inventer une telle histoire sans jamais changer de version.
Elle est belle notre justice !!!
Mais pourquoi cette petite n’a t-elle pas filmé la scène avec son portable??? Et puis, c’est sûrement sa faute à elle, elle a dû aguicher son pauvre oncle qui ne demandait rien!!!
La belle « justice » que voilà, je suis tranquille que si c’était arrivé à une enfant de leur famille, au proc et au juge, que le verdict aurait été tout autre!
De toutes façons il faut toujours nier.
Cela dit, la petite fille n’a pas pu inventer ce dont elle se plaint.
La justice est ainsi faite que les pires des prédateurs peuvent s’en tirer sur un micro-détail ; il faudrait la repenser sérieusement.