
©Capture d'écran Sud Ouest
Dans une opération d’envergure menée dans plusieurs départements du nord de la France, les forces de l’ordre ont mis fin à un trafic d’armes sophistiqué. Le réseau, dirigé depuis une prison picarde, utilisait un système ingénieux pour se procurer des armes légalement avant de les transformer en marchandise illégale. Cette affaire révèle l’ampleur des réseaux criminels capables d’opérer malgré l’incarcération de leurs dirigeants.
Une organisation criminelle bien rodée
Au cœur de ce réseau se trouvait un détenu incarcéré en Picardie qui, malgré sa détention, parvenait à coordonner un trafic d’armes d’envergure. L’homme recrutait ses complices depuis sa cellule, privilégiant notamment des femmes pour mener à bien ses opérations.
Le mode opératoire était minutieusement élaboré : les complices s’inscrivaient dans des clubs de ball-trap, ce qui leur permettait d’acquérir légalement des armes de catégorie C. Une fois en possession de ces armes, ils effaçaient les numéros de série par limage pour les rendre intraçables avant de les revendre sur le marché noir.
« Dans une autre affaire, une information laissait penser qu’un individu détenu dans un établissement pénitentiaire picard se livrerait à un trafic d’armes », a expliqué le procureur d’Amiens Jean-Philippe Vicentini.
Un commerce lucratif
Les bénéfices générés par ce trafic étaient considérables. Les armes étaient revendues avec une marge de 300%, ce qui explique les importantes sommes d’argent découvertes lors des perquisitions.
Les investigations ont permis de mettre la main sur :
– « 15 armes à feu »
– « munitions »
– « accessoires » (lunettes,
chargeurs)
– « 45.000 euros en espèces »
– « 500.000 euros d’avoirs
criminels »
Un arsenal varié
Le trafic concernait « plusieurs dizaines » d’armes de
différents types, incluant :
– Fusils à pompe
– Pistolet-mitrailleur
– Fusils de chasse
– Revolvers
– Pistolets automatiques
– Fusils semi-automatiques
Une opération d’envergure
L’enquête, débutée « au début de l’année 2025 », a abouti à une vaste opération le 30 septembre. Cette intervention a mobilisé « plus de 150 gendarmes » appuyés par un hélicoptère, déployés simultanément dans cinq départements : la Somme, l’Oise, l’Aisne, le Nord et le Rhône.
Bilan judiciaire
Suite à cette opération, 15 personnes ont été placées en garde à
vue. Parmi elles, 13 ont été déférées devant la justice et mises en
examen pour plusieurs chefs d’accusation :
– Association de malfaiteurs
– Infractions à la législation sur les armes
– Trafic en bande organisée
– Vente en bande organisée d’armes à feu
Le juge d’instruction a ordonné le placement de sept personnes en détention provisoire, tandis que six autres ont été placées sous contrôle judiciaire.
Cette affaire illustre la complexité des réseaux criminels contemporains et la capacité de certains détenus à poursuivre leurs activités illicites malgré leur incarcération.

Si les directeurs de prison étaient bcp plus strictes, exigeants, intraitables, rigides, sévères, impitoyables, il ne se passerait pas tous ses trafics, c’est pour dire qu’ils peuvent faire ce qu’ils veulent en prison, voilà ou l’on en arrive et après il faut mobiliser XXXXX gendarmes pendant des mois pour arriver à leurs fins, risible tout ce qui se passe enb prison……
Oui, et quand vous voyez un Dupont-Moretti qui persiste et signe dans son soutien à ce type de gestion des prisons ….. qui se pose en grand défenseur de la racaille et qui rêve de revenir au pouvoir …. Grand fidèle de Macoléon 1er ….
Parfaitement, le Macronard l’a choisi car du même bord et grandes ententes ce qui montre ce que vaut le Macronard…..