Toutefois, selon Oppelia et plusieurs autres associations, cette mesure est jugée attentatoire aux libertés et contre-productive. Ces associations contestent les décisions de la préfecture en justice.
Venir en aide aux usagers de drogue avant tout
Alors que ces décisions sont le résultat d’une écoute des personnes vivant dans les quartiers où les toxicomanes ont élu résidence, Jean-Pierre Couteron, président de l’association Oppelia, qui aide les «usagers de drogue», expliquera que «la liberté de circuler, c’est une valeur qu’on n’a pas intérêt à jeter trop vite à la poubelle». Jeudi 14 mars, accompagné d’autres collectifs comme Fédération Addictions, Gaïa, ou encore l’association Addictions France, l’association Oppelia lance un recours en justice pour stopper l’interdiction de regroupement des usagers de crack, décidée à de multiples reprises par la préfecture de police de Paris.
Faisant fi des demandes des habitants de ces quartiers populaires, relevant la dangerosité des toxicomanes pour les adultes comme pour les enfants, Jean-Pierre Couteron mettra en avant qu’il faut permettre aux usagers de drogue, principalement de crack dans les décisions visées, de pouvoir se déplacer et de se regrouper comme ils l’entendent.
Une centaine de lieux sont concernés
Le texte de la préfecture rappelle que ces regroupements de consommateurs sont «susceptibles de provoquer des affrontements», et génèrent «des atteintes aux personnes, aux biens et des troubles à la tranquillité publique». Cependant, les associations juge ces restrictions «contre-productives» car elles «entravent le travail de réduction des risques», et constituent «une atteinte sérieuse à la liberté et à la dignité des personnes consommatrices de drogues les plus précaires ou supposées comme telles».
Abdou Ndiaye, directeur d’Oppelia Charonne, indiquera en conférence de presse jeudi dernier que «cela nous empêche de faire des entretiens personnalisés, de compter les personnes, de faire du suivi». Naïra Meliava, psychologue et directrice générale de l’association Oppelia, ira plus loin en s’inquiétant que «le périmètre de plus en plus grand laisse entendre qu’on pourrait bientôt interdire la voie publique à toute personne « cocaïne basée » d’Île-de-France». Les associations ont proposé, par exemple, au préfet de Paris que les consommateurs soient dirigés vers «des salles de shoot».
Les associations ont proposé, par exemple, au préfet de Paris que les consommateurs soient dirigés vers «des salles de shoot». Elles sont vraiment malade ces associations, au lieu de les soigner elles préfèrent qu’il se shoot dans des lieux approprié mais c’est n’importe quoi. Faut tous les prendre et les mettre dans des centres de désintoxication et c’est obligatoire pas leur laisser le choix.
C’est surtout d’arrêter toutes ces associations a but non lucratif qui pourrissent la vie des Français !! Vous voulez faire des associations vous payez, et vous verrez qu’il y en aura moins !!