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Le tribunal de Sarreguemines a rendu sa décision dans l’affaire du terrible accident survenu sur l’autoroute A4 l’été dernier. Un homme a été reconnu coupable d’homicide involontaire après avoir percuté mortellement une employée d’autoroute avec un véhicule volé. Retour sur un drame qui a bouleversé le monde autoroutier.
Un verdict sévère pour un accident mortel
Ce mercredi, la justice a tranché. Le tribunal de Sarreguemines, en Moselle, a condamné un automobiliste à une lourde peine pour avoir causé la mort d’une employée de la Société des autoroutes du Nord et de l’Est de la France (Sanef). L’homme a été reconnu coupable d’homicide involontaire et de plusieurs autres infractions graves.
Le prévenu a écopé de sept ans d’emprisonnement ferme avec maintien en détention. Le tribunal a également prononcé l’annulation de son permis de conduire, assortie d’une interdiction de le repasser pendant cinq ans. La sentence inclut par ailleurs des condamnations pour vol de voiture et mise en danger d’autrui.
Retour sur les circonstances du drame
Un accident violent sur l’A4
La tragédie s’est déroulée le 13 août 2024 au péage de Saint-Avold, situé sur l’autoroute A4 reliant Paris à Strasbourg. Une employée de la Sanef, âgée de 59 ans, a été violemment heurtée par un véhicule roulant à vive allure. L’impact a été fatal pour la victime.
L’enquête a rapidement établi que la voiture impliquée dans l’accident avait été dérobée quelques heures auparavant. Après le drame, les autorités avaient émis un mandat d’arrêt contre le conducteur présumé, allant jusqu’à formuler une demande d’extradition vers le Maroc.
La reddition du conducteur
Un mois après les faits, l’homme s’est finalement présenté de lui-même à la gendarmerie. Il a alors été mis en examen pour homicide involontaire aggravé et placé en détention provisoire dans l’attente de son jugement.
Durant la procédure, le prévenu a reconnu avoir été au volant du véhicule accidenté. Il a toutefois affirmé « n’avoir pas eu conscience de percuter l’employée » lors de sa traversée du péage.
Un complice également sanctionné
Le principal accusé n’était pas seul dans cette affaire. La personne qui l’avait accompagné lors du vol de la voiture a également comparu devant la justice. Ce complice a reçu une peine moins sévère, étant condamné à « 30 mois de prison, dont 24 avec sursis probatoire ».
Cette différence significative dans les sanctions reflète les degrés distincts de responsabilité établis par le tribunal dans ce drame qui a coûté la vie à une employée dans l’exercice de ses fonctions.

un bon client de lfi !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! vive le r n meme si il n est pas parfait pour moi au niveau des reraites c est le meilleur aujourdhui
Et c’était encore un bon et honnête citoyen « français » ….. Un de ceux que défend la gauche mélanconniste.