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Un drame professionnel s’est déroulé dans les Yvelines, rappelant les dangers inhérents au métier d’éboueur. Un accident mortel impliquant des véhicules de collecte des déchets a endeuillé la commune de Bougival, soulevant à nouveau des questions sur la sécurité de ces travailleurs essentiels.
Un accident fatal en pleine tournée de collecte
Le 14 mai dernier, une matinée de travail ordinaire s’est transformée en tragédie sur la route départementale 113 à Bougival. Aux environs de 11 heures, un ripeur a perdu la vie à proximité de la résidence des Lions.
L’accident s’est produit dans des circonstances dramatiques. Après une collision entre un camion-benne et un poids lourd, le travailleur, positionné sur le marchepied arrière du véhicule de collecte, a été projeté au sol. Il a ensuite été mortellement heurté par l’autre véhicule impliqué dans l’accident.
Mobilisation des secours et perturbations routières
Malgré l’intervention rapide des équipes de secours, la victime n’a pas pu être réanimée. Les tentatives de réanimation sont restées vaines.
L’accident a également fait trois blessés légers qui ont dû être transportés vers les établissements hospitaliers de la région pour recevoir des soins.
L’intervention des secours et des forces de l’ordre a nécessité la fermeture de la D113 pendant trois heures, entraînant d’importantes perturbations de circulation. Les automobilistes se dirigeant vers Saint-Germain-en-Laye et Marly-le-Roi ont été contraints d’emprunter des itinéraires alternatifs.
Un métier à risques insuffisamment reconnu
Ce drame n’est malheureusement pas un cas isolé. En juin 2024, un accident aux circonstances similaires avait déjà endeuillé la profession à Bordeaux.
Face à ces drames récurrents, le collectif Ripeurs a régulièrement tiré la sonnette d’alarme concernant les conditions de travail des éboueurs. L’organisation a notamment dénoncé le manque de mesures préventives mises en place pour protéger ces professionnels exposés quotidiennement à des risques importants.
Des questions de sécurité en suspens
L’accident de Bougival remet en lumière la dangerosité inhérente au métier d’éboueur, particulièrement pour ceux qui travaillent sur les marchepieds arrière des camions de collecte.
Cette position, bien que pratique pour les collectes fréquentes, expose les ripeurs à des risques considérables, notamment lors d’interactions avec d’autres véhicules sur des axes routiers fréquentés.
Ce drame pourrait relancer le débat sur les mesures de sécurité à renforcer pour protéger ces travailleurs essentiels qui assurent un service indispensable à la collectivité.
