Essonne : une femme sauvagement agressée et laissée pour morte, un couple mis en examen

Dans l’Essonne, un drame a été évité de peu. Une femme de 32 ans a été sauvagement agressée et laissée pour morte sur le bord de la route dans la commune de Bures-sur-Yvette. Les faits, d’une brutalité inouïe, ont choqué la communauté locale. Une enquête est en cours et un couple est au cœur des investigations.

Les faits : une agression brutale en pleine journée

Lundi 24 février, en début d’après-midi, les services de secours reçoivent un appel pour intervenir auprès d’une victime sérieusement blessée et laissée en bordure de la route de la Guyonnerie, une zone forestière proche de l’université Paris-Saclay. Sur place, ils découvrent une femme avec de multiples blessures et ecchymoses témoignant d’une violente altercation.

La victime, visiblement choquée et souffrante, rapporte aux enquêteurs une série d’actes d’une sauvagerie rare : elle aurait subi des coups de couteau, été frappée de coups de pied, étranglée avec une ceinture de sécurité, et un flacon de parfum lui aurait été brisé sur la tête.

L’enquête : un guet-apens présumé

Les investigations menées par le commissariat de Palaiseau ont rapidement progressé. Le récit de la victime oriente les policiers vers un couple. Selon les informations, la femme agressée aurait pris place dans une voiture à Choisy-le-Roi avec une amie, ignorant la présence de l’homme de 43 ans, compagnon de cette dernière, caché à l’arrière du véhicule. Ce dernier est accusé d’être l’auteur des agressions, alors que la complice présumée aurait piloté le véhicule jusqu’à Bures-sur-Yvette.

Le suspect et sa compagne ont été rapidement localisés et arrêtés sur un parking des Ulis. Au cœur de l’affaire, le motif de la violence serait d’ordre sentimental : le suspect n’aurait pas toléré la relation entre sa compagne et la victime. Les charges retenues contre lui sont lourdes, incluant tentative d’homicide et actes de torture et de barbarie.

Conséquences et suites judiciaires

Bien que la victime ait survécu à cette attaque d’une extrême violence, elle se voit attribuer 8 jours d’ITT et doit subir plusieurs opérations. Le parquet d’Évry-Courcouronnes n’a pas encore répondu à la sollicitation pour plus de détails sur l’affaire, mais la présentation du suspect à la justice est imminente, ce qui nous permettra d’en apprendre davantage sur les circonstances exactes et les conséquences juridiques de ce fait divers tragique.