Il est toujours en vie
Le garçon de 18 ans a sauté d’une fenêtre du premier étage, au lycée du Parc-des-Loges, autour de 9h30, mardi 29 novembre. Son pronostic vital n’est pas engagé, mais il est blessé au bassin.
Fragile psychologiquement
Mardi 29 novembre, vers 9h30, en plein cours d’anglais, le jeune homme ouvre la fenêtre et saute du premier étage. Il tombe de 4,5 mètre, avant d’être catégorisé en urgence relative et hospitalisé pour un traumatisme au rachis, d’après les pompiers de l’Essonne, auprès du Parisien. Heureusement, il est toujours en vie.
Le garçon, » fragile psychologiquement », aurait dit à un de se ses camarades avant de sauter, « je vais peut-être le regretter, mais il faut que je le fasse », selon une source proche, auprès du Parisien. De nombreux élèves, qui étaient en cours dans d’autres salles, ont été témoins de la scène. En effet, la victime s’est jeté dans la cour intérieure. « Tout le monde est très choqué au sein de l’établissement. Avec jusqu’à 35 élèves par classe, les profs ne peuvent pas tout faire et tout voir. Et normalement les fenêtres ne s’ouvrent pas entièrement. Les pompiers et la police sont venus toute la matinée », détaille un autre source du lycée.
Un acte de grave
« À la récréation de 10 heures, tout le monde est sorti. On a repris nos classes en évoquant le sujet avec les élèves, en les rassurant sur le fait que celui qui avait sauté n’était pas décédé. Cela a fait redescendre la pression. L’émotion qui prédomine, c’est la tristesse. Faire cela pendant un cours, à l’intérieur du lycée, cela dit quelque chose », regrette Oscar Segura, professeur d’espagnol.
Quant à la professeure d’anglais, dans le cours de laquelle le drame est survenu, est quant à elle traumatisée. « Quand on est en cours, dans une salle avec des élèves, c’est comme un cocon, donc un événement comme ça est très perturbant », revient Oscar Segura. Le père de la victime et le proviseur ont été contactés par Stéphane Beaudet, le maire (SE) d’Évry-Courcouronnes. Il leur a confirmé à quel point l’acte est grave.
sa famille n’a pas vu son malaise????.Quant aux profs ils ne peuvent pas se rendre compte forcément lorsqu’un élève ne va pas bien, surtout lorsqu’on a des classes en surcharge et sans possibilité d’avoir le temps de discuter avec nos élèves même si on le souhaite de tout coeur.