Il tue sa mère, alors qu’il est sous libération conditionnelle

Un trentenaire a été interpellé pour avoir tué sa mère, à Villers-Poterie, en Belgique, vendredi 21 avril. Il était en libération conditionnelle depuis 2019, pour une tentative de meurtre.

Le crâne fracassé

Aux alentours de 22 heures, vendredi 21 avril, les secours de Villers-Poterie, en Belgique, tombent sur une scène extrêmement violente. Au sein d’une habitation de la rue de Presles, ils retrouvent le corps sans vie d’une mère de famille. Elle avait le crâne fracassé et portait plusieurs plaies à la gorge, réalisées par un cutter, d’après le parquet de Charleroi. Elle a été tuée par son propre fils, un trentenaire.

Avant de tuer sa mère, il a contacté son père. « Il semblait un peu perturbé puisqu’il lui a confié que deux personnes semblaient le chercher », détaille Sandrine Vairon, procureure de division de Charleroi. Il s’est ensuite rendu chez elle, avant de repartir énervé. « En quittant les lieux avec son véhicule, il a alors accroché le véhicule d’un couple voisin. Et tout le monde a été invité à entrer au sein du domicile de la victime pour effectuer un constat d’accident ».

Une « grosse bêtise »

Selon le parquet, le suspect s’est montré de plus en plus agité. Il était « probablement sous influence ». Donc, les voisins décident de quitter les lieux, avant d’appeler la police. Pendant ce temps, les choses dégénèrent et l’homme commet son meurtre. Durant son audition, il admet « avoir fait une grosse bêtise ».

« Quand les secours sont arrivés sur place, ils ont constaté que le suspect sortait du domicile l’air complètement hagard. Et en rentrant dans l’habitation, les secouristes ont découvert le corps sans vie de la mère, victime d’une mort violente », revient le parquet. L’homme a été interpellé et hospitalisé. Il est connu des services de police, car il était en libération conditionnelle depuis 2019, pour une tentative de meurtre.