La maitresse piégée et violée par son amant et sa femme

Un couple a été mis en examen, dimanche 27 novembre, par le tribunal de Bobigny, car ils sont soupçonnés d’avoir séquestré et violé la maitresse du mari.

Ils la menacent d’un couteau

La jeune femme de 34 ans débarque au commissariat du Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis), dans la nuit du 23 au 24 novembre. Elle raconte alors son histoire, qui tient « du roman noir », selon Actu 17, qui rapporte les faits. Domiciliée en Italie, elle est arrivée le 23 novembre et a été pris en charge par Florin, son amant, 38 ans, de nationalité roumaine. Dans la voiture, elle remarque une mini-caméra, mais n’y prête pas plus attention. Arrivée dans l’appartement, elle constate que la femme de l’homme, Florentina est présente.

Cette dernière lui saute dessus et commence à l’insulter. C’est alors qu’il lui est ordonné de se déshabiller, ce qu’elle refuse. C’est alors que son amant la menace, avec un couteau, de lui « couper les seins », si elle ne s’exécute pas. Elle finit par obéir, tout en étant filmée par le couple. Florin lui demande ensuite d’embrasser les jambes de sa femme et de s’excuser auprès d’elle. Puis, c’est elle qui la force à faire une fellation à son mari. Le film de la scène de viol a été envoyé à plusieurs contacts de la victime. Ses geôliers lui ont aussi pris son passeport et son téléphone portable.

Diner à la table familiale

La victime a aussi dû accepter une relation sexuelle avec le fils du couple, afin de retrouver la liberté. Le tout a là encore été filmé. Elle réussit finalement à s’enfuir, après avoir dîné à la table familiale. Elle profite du sommeil du couple pour passer par une fenêtre de leur domicile, situé au 1er étage d’un immeuble du Blanc-Mesnil.

Le couple a été interpellé le matin du 25 novembre. Florin nie la plupart des faits. Selon lui, la victime est venue en sachant que sa femme était là. Elle devait venir pour qu’elle « puissent s’expliquer », d’après lui. Quant aux relations sexuelles, elles auraient été consenties. Concernant les images envoyées aux proches, il affirme qu’il souhaitait se venger : la victime aurait fait la même chose avec des photos de sa femme. Florentina, quant à elle, nie tout en bloc.