Le cambrioleur tente d’agresser les gendarmes à la machette, il sera abattu

Le suspect était connu des services de police

Comme souvent de nos jours, le suspect n’était pas un inconnu pour la police polynésienne. Mais, malgré les faits, deux enquêtes ont été ouvertes. La première concerne l’agresseur pour tentative d’homicide volontaire sur personne dépositaire de l’autorité publique et l’autre, concerne les gendarmes, comme le veut la procédure, pour violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Elle est destinée à déterminer si les tirs des gendarmes étaient justifiés. Les deux gendarmes ont été placés en garde à vue et une autopsie a été ordonnée.

L’homme était connu des services de police pour violences volontaires, dégradations et usage de drogues. Toutefois, il faut souligner que ce type de fait divers est rarissime à Tahiti, en particulier sur l’île principal de Tahiti. Néanmoins, depuis une dizaine d’années, avec l’arrivée de nouvelles drogues en provenance des États-Unis, des comportements dangereux ont déjà été observés.

L’état de légitime défense ne fait aucun doute

D’après une source judiciaire qui a confirmé une information de la chaîne Polynésie la Première,cet homme, âgé de 26 ans, muni d’une machette, a été tué mercredi 4 janvier par les gendarmes à Taravao, à Tahiti, dans le sud de l’île. Selon le parquet, les gendarmes ont été appelés pour un cambriolage à Taravao, ils se sont retrouvés dans une rue de cette ville du sud-est de l’île face au suspect qui a alors jeté une pierre dans leur direction. Le procureur de la République, Hervé Leroy, a alors déclaré que «l’un des gendarmes a utilisé son taser, qui a été inefficient et l’homme a exhibé une machette et tenté de leur administrer des coups qui auraient pu être mortel» ».

Les deux gendarmes ont riposté en sortant leur arme et en tirant dans sa direction. Le suspect n’a pas pu être réanimé et est décédé sur place. Le procureur Leroy a insisté sur la gravité des faits: «Je tiens à souligner que quand les gendarmes sont obligés de se servir de leur arme, c’est parce qu’ils ont la nécessité de neutraliser un agresseur».