Plusieurs sympathisants de l’extrême droite radicale, sont soupçonnés d’avoir prévu un attentat contre le président, le 6 novembre 2018. Ces onze hommes et une femme, âgés de 22 à 62 ans, auraient été en contact avec le groupe « Barjol »,
Soupçonnées d’avoir « élaboré un projet d’action violente »
C’est le parquet national antiterroriste (Pnat) qui demande le renvoie de ces derniers au tribunal correctionnel et non aux assises. Ces 12 personnes sont définies comme « acquises aux thèses de l’ultradroite », et sont soupçonnées d’avoir « élaboré un projet d’action violente », envers le chef d’État, d’après une source proche de l’enquête, auprès du Parisien.
Ils ont tous été arrêtés le 6 novembre, avant que ne s’ouvre directement une information judiciaire. L’enquête a fini par mener à l’arrestation de 14 personnes, poursuivies pour association de malfaiteurs terroriste criminelle, passible des assises. Après quatre ans d’instruction, deux personnes ont vu les charges qui pesaient contre elles abandonnées. Pour les autres, ce sont des poursuites pour association de malfaiteurs, terroriste délictuelle, infraction jugée devant le tribunal correctionnel, qui ont été retenues.
Un suspect principal
Recherches d’équipements, des entraînements et des contacts établis en vue d’un « projet d’action violente », leur sont reprochés par le Pnat. Les enquêteurs ont jugé bon d’intervenir après avoir appris que Jean-Pierre Bouyer, retraité isérois, chef de file de ces projets, comptait se déplacer dans l’est de la France où Emmanuel Macron se trouvait pour son périple mémoriel sur le centenaire de la fin de la Grande guerre.
La police a en effet, intercepté une conversation, où ce dernier évoquait l’idée de s’en prendre au chef de l’État avec un couteau en céramique, non détectable par les contrôles de sécurité. Dans sa voiture, un poignard dans son étui et une bible ont été retrouvés, d’après le réquisitoire définitif. Le parquet a requis son renvoi pour acquisition et transport illégaux d’un pistolet également. D’abord placé en détention provisoire, il est aujourd’hui libre sous contrôle judiciaire.
« Cette correctionnalisation requise par le Parquet national antiterroriste fait office de demi-aveu, dont on déduit que la procédure est loin d’être aussi sérieuse que ce qui avait été annoncé en début d’instruction », selon l’avocate de Jean-Pierre Bouyer, Me Olivia Ronen.
Un projet d’attentat contre le President avec recherche et acquisition d’equipement, entraînement en association c’est évident que cela releve de la correctionnelle… et laissés en liberté. Ben voyons. A quand la comparution devant le tribunal de police ? En attendant un rappel à la loi fera bien l’affaire. Agrémenté d’un sursis bien sûr.
Cest Picard ou Thery. Pas de double personnalité pour ne dire que cela. Le général De Gaulle est irremplaçable et aimait la France et les Français. Il a fait des erreurs aussi, moins graves que les politiques d’aujourd’hui.