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Une terrible affaire de violence conjugale secoue la région Centre-Val de Loire. Dans un contexte où les féminicides restent une réalité dramatique en France, un nouveau cas particulièrement macabre vient d’être découvert dans une commune du Loir-et-Cher, ajoutant une page sombre au bilan déjà lourd des violences faites aux femmes.
Découverte macabre dans une déchetterie de Lamotte-Beuvron
Le corps d’une femme née en 1955 a été retrouvé dans des circonstances épouvantables dans une déchetterie de Lamotte-Beuvron, petite commune située à environ 60 kilomètres à l’est de Blois. La victime présentait des signes particulièrement choquants : son corps avait été découpé et démembré.
Cette découverte a rapidement conduit les enquêteurs vers le compagnon de la victime, un homme né en 1957, qui avait lui-même signalé sa disparition quelques jours plus tôt auprès des services de gendarmerie.
Une enquête rapidement orientée vers le conjoint
Le jeudi précédant la découverte, l’homme s’était présenté à la gendarmerie pour déclarer la disparition de sa compagne. Toutefois, cette démarche n’a pas convaincu les enquêteurs qui ont rapidement relevé des incohérences dans son attitude.
Stéphane Javet, procureur de la République de Blois, a confirmé que les gendarmes avaient été alertés par le comportement inhabituel du suspect lors de son signalement. Le magistrat a évoqué un « comportement un peu surprenant » et « un positionnement un peu étrange » qui ont éveillé les soupçons.
Des preuves accablantes au domicile
Les investigations menées au domicile du couple ont rapidement conforté les doutes des enquêteurs. Des éléments matériels compromettants ont été découverts, notamment « des vêtements ensanglantés », renforçant les soupçons qui pesaient sur le sexagénaire.
Face à ces éléments, le suspect a fini par reconnaître les faits. Il a admis avoir étranglé sa compagne et a fourni des indications précises sur l’emplacement où il avait dissimulé le corps à la déchetterie.
Mise en examen et incarcération
Suite à ces aveux, l’homme a été mis en examen lundi pour « meurtre par conjoint » et placé immédiatement en détention provisoire. Cette qualification pénale, particulièrement grave, reflète la spécificité des violences commises dans le cadre conjugal.
Un détail troublant dans cette affaire : ni la victime ni le suspect n’avaient d’antécédent judiciaire connu, ce qui n’a pas empêché cette issue tragique.

zut c est pas a l elysee
Encore un qui s’est pris pour Dexter..,