Une fois sur place, les forces de l’ordre trouvent bien des douilles mais aucune victime ni d’impact de balle. Et pour cause! Les policiers apprendront qu’il ne s’agissait que d’un exercice réalisé par une société spécialisée dans la protection rapprochée.
Un exercice pour les futurs salariés de l’entreprise
Thierry Blanchet, président de S’Way, expliquera à nos confrères du Parisien qu’il n’avait demandé aucune autorisation pour pratiquer un exercice en situation réelle. Son entreprise est spécialisée dans la protection rapprochée de personnalités publiques issues du monde du show-business, de la politique, du sport ou des affaires. Il assumera le fait de n’avoir pas prévenu ni les autorités ni le voisinage malgré l’utilisation d’armes à feu. Blanchet se justifiera en expliquant que «les dés seraient pipés si on avait par exemple des policiers en surveillance». Si «l’exercice» a débuté près des Champs-Élysées, il finira dans le quartier d’affaires de La Défense.
Voir si les futurs gardes du corps sont capables de s’en sortir
Le président de S’Way poursuivra ses explications en indiquant que «nous [l’entreprise, NDLR] n’avons commis aucune infraction. Nous devons mettre les agents en situation, pour tester leur comportement. L’idée est de voir si les agents sont capables de déjouer les pièges, il s’agit de tester leur réaction, ce sont des éléments que m’impose le ministère de l’Intérieur». Samedi dernier était un jour d’examen pour sept candidats. Le jury est composé de policiers retraités ou en activité mais munis d’autorisation de leur hiérarchie. Dans le cas présent, dans un parking en plein cœur de Paris, un assassin tente de tuer un homme d’affaires sous protection. Thierry Blanchet admettra simplement que la personne qui a tiré aurait dû le faire «dans un endroit plus discret, et pas si proche de la rue». Selon une source policière, il n’y aura aucune poursuite pénale à l’encontre de l’entreprise.