Paris: un homme massacré en plein Quartier latin par un Tunisien en situation irrégulière

Dans la nuit du 16 au 17 février, un drame a secoué le Quartier latin à Paris. Paulo, un ressortissant bolivien de 41 ans, a été battu à mort par un SDF tunisien en situation irrégulière. Le quadragénaire a succombé à ses blessures le lendemain de son agression à l’hôpital Beaujon. Si le parquet de Paris a ouvert une enquête, les policiers s’interrogent sur le mobile de cette attaque.

Une agression gratuite et violente

Paulo, résident à Montreuil, en Seine-Saint-Denis, s’était rendu dans le Quartier latin avec un ami. Trop ivres pour entrer dans un bar, ils ont été refoulés par les agents de sécurité. Alors qu’ils poursuivaient leur chemin, ils se sont arrêtés devant un SDF dans la rue du Petit-Pont. C’est à ce moment qu’un individu, sortant d’un autre établissement, les a violemment agressés. La victime a été battue à coups de pied et de poing, sa tête heurtant violemment le sol. Transporté d’urgence à l’hôpital Beaujon de Clichy-la-Garenne, Paulo a succombé à ses blessures le 17 février. Néanmoins, grâce aux images de vidéosurveillance, les enquêteurs ont rapidement identifié et interpellé le suspect. Il s’agit d’un SDF tunisien de 38 ans, connu sous le nom de Saïf. Placé en garde à vue, il a reconnu s’en être pris à Paulo et son ami, mais nie toute intention de meurtre. Il affirme avoir agi pour défendre un autre SDF, victime selon lui de comportements insultants de la part des deux hommes.

Les enquêteurs tentent de comprendre pourquoi un tel déchaînement de violence

Ainsi, malgré l’interpellation du suspect, de nombreuses questions restent sans réponse. Pourquoi une telle violence ? L’agression était-elle réellement gratuite ou y a-t-il eu une altercation préalable ? Les enquêteurs devront éclaircir ces points pour comprendre les motivations du meurtrier présumé. Le suspect, mis en examen pour meurtre, a été placé en détention provisoire en attendant les résultats de l’enquête. À Paris, comme partout sur le territoire, les incidents violents impliquant des migrants en situation irrégulière sont de plus en plus fréquents. La maire LR de Taverny, Florence Portelli, a également réagi, dénonçant l’insécurité croissante et la nécessité de renforcer les contrôles sur les migrants en situation irrégulière.