Un détenu a écarté les barreaux de sa cellule, avant d’escalader la façade de la prison pour s’enfuir, à la maison d’arrêt de Périgueux, en Dordogne. Son évasion n’a été remarquée que dix heures après, d’après France Bleu. Jeudi 1er septembre, il était toujours en fuite.
Des tissus en boule sous ses draps
Vers 4 heure du mati, les images de vidéo surveillance le montrent en train d’écarter les barreaux de sa cellule du deuxième étage qu’il partageait avec un autre détenu. Puis, il a escaladé le mur d’enceinte à l’aide de tiges en métal installées pour les travaux. Mais pour pouvoir poursuivre sa cavale, il a dû échafauder un plan. Pour faire croire à sa présence et tromper la police, le jeune homme avait caché des tissus en boule sous ses draps et son codétenu s’est chargé de son plateau-repas à l’heure du déjeuner, raconte encore France Bleu.
Le détenu, âgé d’une vingtaine d’années, le jeune homme, a déjà été condamné pour des affaires de délits routiers, liées à des produits stupéfiants, ainsi que des violences et des outrages. Emprisonné depuis le mois de mars, il a été arrêté au mois de mars dernier. Il n’a pas été condamné en Dordogne et n’est pas originaire du département. Une enquête interne à l’administration pénitentiaire a été ouverte.
Une autre évasion l’an passé
Durant toute la matinée, l’absence du fugitif n’est remarquée par personne. Son périple a duré près d’une demi-heure. Il est aperçu par les caméras en train d’enjamber la fenêtre de sa cellule peu après 3h30 du matin. Plusieurs rondes sont normalement effectuées pendant la nuit et un appel est réalisé en début de matinée par les surveillants.
Selon le parquet de Périgueux, cette évasion est la deuxième de l’histoire de cet établissement depuis qu’elle est une maison d’arrêt. En mars dernier, deux détenus ont scié les barreaux de leur cellule, située au deuxième étage du bâtiment, avant de s’échapper par les toits. Les deux détenus ont scié les barreaux de leur cellule, située au deuxième étage du bâtiment, avant de s’échapper par les toits. Eux aussi se trouvaient au deuxième étage. Suite à cette évasion, des grilles en métal devaient être installées aux fenêtres des cellules pour renforcer la solidité des barreaux vieillissants. Les travaux n’ont pas encore été faits
On ne devrait pas donner de épinards aux détenus (voir Popeye !)
Vieilles prisons décrépies et insalubres, propices à générer des survoltés… Elles sont à l’image de la France, vieille, décrépie, ringarde et donneuses de leçons.
Des barreaux en caoutchouc et personne derrière les caméras de surveillance…
Les prisons sont trop pleines alors tout ceci semble parfaitement normal.