25 avril 2024

3 thoughts on “Procès de l’accident de Millas : la conductrice maintient sa version des faits

  1. Pour la conductrice du car, il ne peut en être autrement. Elle n’avait aucune intention de nuire aux enfants dont elle avait la charge. Pour elle, les barrières étaient levées et les systèmes sonores et visuels n’étaient pas en action de prévenir l’arrivée d’un train.
    Il reste les faits et les résultats des diverses expertises. Une barrière de passage à niveau même en matériau léger laisse des traces sur une carrosserie. Si les signaux visuels et sonores fonctionnaient avant et après l’accident c’est qu’ils ont fonctionné au moment de celui-ci.
    Quand on voit les exploits du BEA pour trouver dans un environnement bien plus difficile les causes d’un accident aérien, la Justice se déshonorerait de ne pas résoudre la triste affaire d’un bus scolaire.

  2. Selon un reportage TV diffusé sur cet évènement (je ne me souviens plus de la source, désolé), la conductrice aurait été victime d’un fâcheux concours de circonstances (Train en retard ce même jour, effet d’habitude de voir le passage à niveaux toujours ouvert, feux rouges visuels mal positionnés quand le car prend son virage donc invisibles, difficultés à entendre les sonneries du fait du bruit dans le car…). Ainsi, elle aurait très bien pu plier la demi-barrière fermée sans même s’en rendre compte, étant probablement concentrée sur la manœuvre délicate de contournement du terre plein central juste avant le passage. C’est un accident tragique et on peut comprendre qu’en toute bonne foi, elle puisse croire en son témoignage, sans oublier le possible déni d’une bien triste réalité: la mort qui a emporté plusieurs enfants. Que le pardon ramène la Paix et que la psychologie éclaire la justice.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *