Après la découverte du corps d’un homme dans les Yvelines, en 2014, trois hommes ont été mis en examen et en détention provisoire, samedi 2 mars.
La victime n’avait pas donné de nouvelles depuis quatre jours
Après la découverte du corps d’un homme dans les Yvelines, trois hommes ont été mis en examen et en détention provisoire, samedi 2 mars. La victime est portée disparue depuis le 8 novembre 2014, d’après une source proche, auprès de France Bleu, jeudi 7 mars. C’est son frère qui a déclaré sa disparition, au commissariat de Versailles, dans les Yvelines. La victime n’avait pas donné de nouvelles depuis quatre jours.
Les suspects sont « d’anciens ouvriers, employés au « noir » par la victime ». Ils étaient engagés pour des travaux dans sa villa en construction à Cormeilles-en-Parisis, dans le Val-d’Oise. Ils sont les derniers à avoir vu la victime. » Lors de leur audition, elles évoquent le caractère violent et colérique de leur patron, qui ne les paie plus depuis plusieurs mois. L’enquête est clôturée en juin 2015″, détaille France Bleu.
L’un d’eux avoue en garde à vue
Puis, l’enquête est rouverte en 2021 et en 2023, la famille de l’homme donne le téléphone portable de la victime aux enquêteurs. En réalité, l’objet a été utilisé par l’un des accusés, via lequel il aurait envoyé un message pour parler de sa situation précaire, mais aussi du fait qu‘il compte se munir d’un « pistolet 9 mm ». À l’issue de l’interpellation de six personnes, le 27 février 2024, l’un des trois principaux suspects avoue avoir participé à l’assassinat de la victime, avec l’aide de ses deux amis.
Il raconte aussi avoir gratuitement sur le chantier pour éponger une dette qu’il ne pouvait pas rembourser. Ce sont eux qui ont indiqué où se trouvait le corps. « L’un des suspects a expliqué que le trio, excédé par les violences physiques et l’agressivité de leur patron, a décidé de mettre en place un guet-apens sur la bande d’arrêt d’urgence d’une autoroute », lit-on encore. Ensuite, ils lui ont tiré une balle dans la tête, avant de l’enterrer.