Un individu menace ses colocataires avec un couteau, il sera abattu par la police

Les forces de l’ordre prévenues, les policiers interviennent dans l’appartement où se déroule la scène et sont menacés à leur tour par le trentenaire. Il sera abattu par les fonctionnaires de police alors qu’ils avaient utilisé leur taser et leur LBD sans succès.

Les colocataires s’étaient enfermés dans une chambre de leur appartement

La procureure de la République de Lille, Carole Étienne, a expliqué que l’assaillant était armé d’un couteau et a été tué par balles chez lui par les forces de l’ordre. Il s’était montré «très menaçant» auprès de ses colocataires qui avaient trouvé refuge dans une chambre de l’appartement. C’est ainsi qu’ils ont pu parvenir a contacté la police. La magistrate a poursuivi en indiquant que «confrontés à un individu armé d’un couteau», les policiers ont «utilisé leurs taser et LBD» puis ont tiré «à plusieurs reprises». Elle-même s’est rendue sur les lieux dans la nuit. Elle ajoutera que l’assaillant est décédé vers 1h du matin dans la nuit de mardi à mercredi.

L’individu est resté très menaçant malgré la présence des policiers

Un des colocataires expliquera qu’«il criait tout seul à 00h30, 01h, et il a commencé à s’énerver, à frapper dans les portes, dans les murs, à menacer les autres colocataires». Et d’ajouter: «Cela a dégénéré encore et encore, on a fini par appeler la police». Selon une source proche du dossier, le suspect tenait «un couteau de boucher à la main» à l’arrivée des policiers et a continué de se montrer «menaçant» malgré l’usage du taser et des LBD. Alors qu’«il continuait d’avancer sur les policiers dans l’appartement», deux policiers ont tiré cinq fois: trois balles ont atteint le forcené.

Le parquet de Lille précise que deux enquêtes ont été ouvertes: une par la police judiciaire et l’autre par l’IGPN. «Les investigations se poursuivent pour circonscrire très exactement les circonstances des faits» a précisé la procureure. De plus, une autopsie a été pratiquée mercredi. L’assaillant semblait souffrir «d’importants troubles psychiatriques». Un des colocataires indiquera que «ces derniers jours, il a vrillé, on ne le reconnaissait plus du tout, il a changé d’humeur, même son visage avait changé. Il (criait) très fort, des voisins sont même venus voir ce qui se passait».