Une mère jugée pour avoir tenté d’étrangler sa fille avec un foulard

Une femme de 50 ans est jugée, depuis lundi 29 avril, la cour d’assises du Val-d’Oise pour avoir tenté étrangler sa fille de 21 ans, avec un foulard, à Garges-lès-Gonesse, le 5 juin 2020.

La mère semblait dans un état second »,

Une femme de 50 ans est jugée, depuis lundi 29 avril, la cour d’assises du Val-d’Oise pour avoir tenté d’étrangler sa fille de 21 ans, avec un foulard, à Garges-lès-Gonesse, le 5 juin 2020. Le jour des faits, les pompiers arrivent sur les lieux aux alentours de 8h30. La victime était en arrêt cardiorespiratoire.

La jeune femme a été évacuée en urgence absolue vers l’hôpital de Gonesse. Son pronostic vital était engagé et elle avait été placée en coma artificiel. « Elle lui a demandé d’arrêter, mais sa mère semblait dans un état second », relate un des enquêteurs auprès du Parisien.

Elle fréquentait un garçon extérieur à la communauté pakistanaise

Le procès devra déterminer dans quelles circonstances les faits se sont produits. Mais selon les premiers éléments de l’enquête, la mère et sa fille se seraient disputées. Le conflit aurait éclaté concernant le projet de départ à l’étranger de la victime. Il est aussi possible qu’elle s’en soit pris à sa fille, car elle fréquentait un garçon extérieur à la communauté pakistanaise.

En garde à vue, la femme avait affirmé que c’est sa fille qui l’aurait agressé en premier, avec un couteau. Mais l’arme n’a jamais été trouvée. « Elle ne semble pas capable d’élaborer sur ses affects. Sur les faits, elle produit un discours assez peu développé, plutôt frustre », d’après Charles Peretti, expert psychiatre. « Il y a une forme d’éclipse de la conscience. On peut être là sans être là. Il y a eu une réaction qu’elle n’a pas totalement contrôlée, ajoute-t-il.