Une patiente a été défigurée après des injections pratiquées par une secrétaire médicale, qui s’est fait passer pour une chirurgienne esthétique. La patiente se confie au Parisien, le 14 octobre et raconte avoir vu sa bouche « doubler de volume » au point de ne plus pouvoir « bouger les lèvres » et « de ne plus pouvoir parler ».
186.000 euros au total
C’est une vraie chirurgienne qui a donné l’alerte en mai dernier auprès de l’Ordre des médecins. Cette dernière était inquiète de l’état de santé de la victime, qui était venue lui demander de l’aide après un ratage. Elle recevait des injections d’acide hyaluronique, tous les six mois. La chirurgienne a du mal à réparer les dégâts et décide donc de faire un signalement et de déposer plainte, tout comme la victime.
La brigade de répression de la délinquance contre la personne se saisit de l’enquête. Officiellement, l’accusée, âgée de 36 ans, n’a qu’un seul métier : secrétaire médicale dans plusieurs cliniques, notamment dans les XVIe et XVIIe arrondissements de Paris. Ses comptes en banque révèlent le dépôt de plus de 300 chèques, près de 150 virements et une bonne trentaine de versements d’espèces. Elle est interpellée à son domicile au début du mois d’octobre et placée en garde à vue. Cette femme détient un CAP de coiffure, aurait empoché 186.000 euros au total.
Une explosion de cas
Elle sera jugée au mois de février pour « exercice illégal de la médecine » et pour « emploi illicite de médicaments par ordonnance falsifiée ». Dans Le Parisien, le docteur Adel Louafi, président du Syndicat national de chirurgie plastique, s’inquiète d’une « explosion du nombre de formes graves », suite à de nombreux cas de patientes défigurées à la suite d’injections illégales.
En janvier dernier, c’est la secrétaire générale du Syndicat national de chirurgie plastique reconstructrice et esthétique qui alertait sur une explosion de genre de cas, durant ces trois dernières années. Les chirurgiens dénoncent quant à eux des interventions faites par des « injectrices » contactées sur les réseaux sociaux. Pourtant, seuls les médecins sont habilités à réaliser ces injections.
Ah bon !!!??? Les victimes sont devenues les coupables maintenant ???!!!
Elles n’ont qu’à s’accepter telles qu’elles sont !
Pas étonnant que certains en profitent !