Une institutrice a été condamnée à 30 mois de prison avec sursis pour des « violences » sur plusieurs élèves, lundi 29 août, à Carquefou, près de Nantes. Elle a aussi été condamné pour “harcèlement moral” sur plusieurs de ses collègues, dont le directeur de l’école Saint-Joseph, établissement du nord de Nantes.
Des humiliations répétées
« Je pense toujours aux enfants qui ont été en souffrance. On a eu beaucoup de témoignages après le procès d’autres enfants. Donc, je pense que pour eux, c’est certainement un soulagement”, souligne, Philippe Plantard, le directeur de l’établissement. Il précise que les enfants concernés étaient scolarisés à l’école élémentaire
« Ce qui était reproché à cette professeure des écoles, c’était une façon de traiter les enfants qui était parfois brusque physiquement. C’était surtout des humiliations répétées allant jusqu’aux pleurs de l’enfant, avec un alibi pédagogique qui ne peut plus du tout être retenu aujourd’hui », a indiqué à l’AFP raconte de son côté Me Cécile d’Oliveira, avocate de l’une des familles d’un des écoliers.
Interdiction d’exercer
« Je suis nulle, je ferais mieux de mourir », avait même dit un jour une des élèves, âgée de 6 ans, qui avait été poussé par sa maîtresse, avant de tomber par terre, en mai 2019, relate Ouest France. Dans sa décision, conforme aux réquisitions du ministère public, le tribunal a aussi condamné, l’institutrice, ce lundi, à verser plusieurs milliers d’euros de dommages aux victimes. « C’est un jugement qui est assez fort parce que symboliquement, il vient signifier très clairement que les comportements de ce que l’on appelle les violences éducatives ordinaires sont inacceptables dans le monde scolaire”, se réjouit l’avocate.
« C’est un jugement qui est assez fort, car symboliquement, il vient signifier très clairement que les comportements de ce que l’on appelle les « violences éducatives ordinaires » sont inacceptables dans le monde scolaire », revient l’avocate. « Le plus important pour nous, c’était l’interdiction d’exercer. On sent un énorme soulagement pour les enfants », dit Claire, dont la fille Juliette est une des victimes. L’enseignante a quant à elle dix jours pour faire appel de la décision du tribunal.
Personnellement je trouve inadmissible de s’en prendre systématiquement aux profs? concernant l’éducation des enfants alors que les parents ne font pas leur devoir de parents: c’est à dire éduquer leurs enfants. Le professeur est là pour les instruire et non faire le travail des parents.
C’est malheureusement, une pratique qui n’est pas isolée… Rare j’espère… Mais, J’ai déjà entendu des choses inacceptables du type : Bandes de bourricots, de Toutes façons, vous n’avez aucun avenir, à 18 Ans, à droite c’est la prison et à gauche l’ANPE…
Crié sur des gamins de 10 Ans et celà à longueur de journée,… Comment voulez-vous que ces jeunes prennent confiance et se construisent… C’est du vécu… MALHEUREUSEMENT… Et la personne est toujours en poste… Car les parents ont peur de parler….👎
c ‘est en effet un cas rarissime, notez que bien des parents (de toutes confessions) scolarisent dans ces établissements car la discipline, le respect des autres, et bien d’ autres choses que le public devrait s’ inspirer pour ne pas avoir comme l’ a dit claude c se faire insulter , mais là aussi, les parents y sont pour quelque chose
Quelle belle hypocrisie ! Ces faits malveillants de la part de certains enseignants (une minorité heureusement ! mais c’est déja trop) existent depuis longtemps ! Mais tout le monde est prié de se taire ! Lisez donc le livre de Marie Grosset : « Si vous saviez… » Courage ou inconscience, elle a eu le mérite d’écrire les dysfonctionnements des écoles maternelle !
Il y a une vingtaine d’ année .Un enfant de 5 ans blondinet ( pour pas d’ amalgame !) m’ a dit un jour je cite ; » que j’ étais un petit con » ! parce que je lui interdisait de lancer du sable dans les yeux de ses camarades !
Devant la désinvolture des autres adultes ( dont je suis passé pour un tyran , pour lui avoir fait juste une remarque! ) les bras m’ en tombent encore!
Pour l’information complète, il aurait fallu préciser dans l’article que cette école Saint-Joseph de Nantes est un établissement privé. Même s’il est sous contrat avec l’Etat, le directeur a beaucoup plus de pouvoirs pour intervenir dès qu’un comportement du personnel pose problème. Sa responsabilité pourrait être engagée s’il n’est pas intervenu.