Le principal suspect avait été identifié et interpellé. Il comparaissait devant le tribunal correctionnel mardi dernier. Il sera condamné à 18 mois de prison avec sursis. Les syndicats de police sont scandalisés. Encore une fois, la justice laisse en liberté l’auteur d’une attaque violente contre les forces de l’ordre.
Des violences extrêmes dans une manifestation «contre les violences policières»
Le ministère public avait requis deux ans de prison, dont huit mois fermes, contre l’individu qui avait attaqué sauvagement une voiture de police le 23 septembre 2023 à Paris. Pourtant, les magistrats du tribunal correctionnel de Paris vont condamner mardi à dix-huit mois de prison avec sursis le principal auteur des faits. Pour rappel, onze personnes avaient été placées en garde à vue à la suite de cette manifestation. Mais, comme l’avait précisé le parquet de Paris, trois d’entre elles l’étaient dans le cadre d’une enquête ouverte «du chef de violences volontaires sur personnes dépositaires de l’autorité publique». Celle-ci avait été confiée à la sûreté territoriale de Paris. Le principal accusé avait attaqué le véhicule de police à coups de barre de fer et de projectiles et avait ainsi contraint l’un des policiers à sortir son arme pour le faire fuir. Cette scène avait été filmée et diffusée sur internet puis dans les médias.
Les policiers menacés avaient décidé de quitter les lieux avec leur véhicule
Cette déferlante de violence avait commencé peu après le départ du cortège Gare du Nord. Plusieurs individus, cagoulés et vêtus de noir, avaient immédiatement commencé par détruire des commerces et des agences bancaires avant de s’en prendre à la voiture de police, bloquée boulevard de Clichy. Peu avant, les mêmes policiers avaient été brutalisés puis suivis et agressés par plusieurs individus. Les membres des forces de l’ordre ont alors décidé de rejoindre leur voiture mais les jets de projectiles se sont intensifiés. Bloquée sur le boulevard, les manifestants vont accentuer leurs attaques contre le véhicule. Devant le danger imminent, un des policiers était sorti du véhicule et avait sorti son arme de service pour faire fuir ses agresseurs.
jf, tant que nous aurons des juges de gauche ce laxisme n’est pas prêt de disparaitre. Décidément dans ce pays tout part à volo, nous vivons la pire période de la cinquième République; malheureusement, aux dernières élections, les Français n’ont rien fait pour que cela change…