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Un jeune couple a vécu une nuit de terreur après avoir été enlevé et séquestré par trois individus à Trappes (Yvelines). L’affaire, qui semble liée à une dette et à une location de véhicule, fait actuellement l’objet d’une enquête approfondie par les forces de l’ordre.
Un enlèvement brutal et des violences
Tout a commencé mercredi soir, vers 18h45, lorsque la police a reçu un appel d’un jeune homme affirmant être retenu contre son gré avec sa compagne. Il explique que leurs ravisseurs l’ont violemment frappé et qu’ils exercent des pressions pour contraindre la jeune femme à se prostituer afin de rembourser une dette.
La communication est rapidement coupée, mais les enquêteurs parviennent à localiser son téléphone dans les environs de Trappes, puis Montigny-le-Bretonneux. Malgré les efforts des forces de l’ordre pour les retrouver sur place, les ravisseurs avaient déjà changé de position.
Une traque qui mène à Poissy
Entre-temps, les policiers contactent la mère de la jeune femme, qui habite dans le Nord. Très inquiète, elle signale que sa fille n’a plus donné de nouvelles alors qu’elle devait se trouver dans le Pas-de-Calais chez son compagnon.
Dans la nuit, la téléphonie permet aux forces de l’ordre de repérer le signal du téléphone du jeune homme à Poissy. À 23h30, une patrouille identifie une Kia Niro suspecte occupée par cinq personnes. À l’intérieur, les policiers reconnaissent immédiatement la jeune femme grâce à une photo diffusée plus tôt. Elle leur affirme qu’elle est séquestrée. Son compagnon, âgé de 19 ans, présente des ecchymoses et est rapidement pris en charge par les secours avant d’être interrogé par la police.
Une dette liée à une location de véhicule
Les victimes expliquent qu’elles ont été enlevées, frappées et menacées avec une arme 24 heures plus tôt. Selon leurs témoignages, leurs ravisseurs reprochaient au jeune homme de ne pas avoir réglé une dette en lien avec la location d’un véhicule.
Trois suspects interpellés
Les trois individus à l’origine de cet enlèvement, âgés de 21 à 23 ans, ont été immédiatement interpellés et placés en garde à vue. Déjà connus des services de police, ils devront être auditionnés par le service local de police judiciaire d’Élancourt.
Le parquet dispose désormais de 48 heures pour statuer sur la suite de la procédure.
