Une menace réelle et sérieuse
Les mots de Loukachenko sont clairs et menaçants. Malgré les demandes des Occidentaux et de l’Otan auprès de Zelensky de négocier la paix avec la Russie après l’incident du missile en Pologne qui a fait deux morts, les ukrainiens sont restés silencieux sur le sujet demandant plus d’armes et plus d’argent à leurs différents alliés. La demande biélorusse n’a pas été faite sur le même ton. Dans une interview donnée par le président Loukachenko lors du sommet de l’Organisation du traité de sécurité collective (OTSC) mené par la Russie jeudi, il a appelé l’Ukraine à négocier avec Moscou pour mettre fin à la guerre.
Toutefois, en cas de refus de Zelensky de venir autour de la table des négociations, il a prédit le pire pour l’Ukraine dans une séquence captée en vidéo et relayée sur Twitter. «Ce sera dur, ce sera complexe, mais s’ils veulent rétablir la paix cela doit s’arrêter, sinon la prochaine étape, ce sera la destruction complète de l’Ukraine».
L’Ukraine refuse la main tendue des russes
Pourtant, dès lundi dernier, Yevhen Perebyinis, le vice-ministre des Affaires étrangères ukrainien a mis un terme à cette possibilité. Il a indiqué que «l’Ukraine n’a pas l’intention de se mettre à la table des négociations avec Vladimir Poutine». D’ailleurs, l’Ukraine a joint la parole aux actes en quittant la table des négociations avec la Russie en raison de référendums tenus par la Russie ces derniers jours au sujet de l’appartenance des régions conquises.
Alexandre Loukachenko, un des principaux alliés de Poutine, a assuré le mois dernier que l’Ukraine préparait une attaque contre son pays et que la Biélorussie était prête au combat. De plus, la semaine précédente, il avait même annoncé le déploiement d’un groupement de militaires commun avec les Russes.
Comment croire des menteurs patentés