Des échanges permanents
Depuis le début du conflit russo-ukrainien, Emmanuel Macron et Volodymyr Zelensky échangent par téléphone pour évoquer les derniers développements du conflit en Ukraine. Le chef de l’État réaffirme ainsi son soutien au peuple ukrainien et promet de nouvelles sanctions contre Moscou. Il est étonnant qu’à aucun moment, malgré les pertes humaines sur le terrain de la guerre et les conséquences économiques catastrophiques pour l’Europe, il ne soit jamais question de se remettre à la table des négociations et de trouver une solution de sortie de crise.
C’est ainsi que dimanche 2 octobre, Macron s’est encore entretenu avec le président ukrainien afin de s’engager à «travailler avec ses partenaires européens à de nouvelles sanctions» contre la Russie après l’annexion de quatre régions ukrainiennes, rapporte l’Élysée. Selon le communiqué, lors d’un entretien téléphonique avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, le chef de l’État «a réitéré sa ferme condamnation de l’annexion illégale par la Russie» des quatre régions.
Prix du pétrole russe et nouvelles sanctions
La présidence a poursuivi en indiquant qu’il «a réaffirmé la détermination de la France à aider l’Ukraine à retrouver sa pleine souveraineté et intégrité territoriale, et à travailler avec ses partenaires européens à de nouvelles sanctions». En effet, l’UE avait réagi mercredi à l’annexion de quatre régions occupées totalement ou partiellement par Moscou en proposant notamment de plafonner le prix du pétrole russe et d’ajouter de nouvelles restrictions aux échanges commerciaux avec Moscou.
De plus, l’Ukraine a condamné samedi la «détention illégale» du directeur général de la centrale nucléaire de Zaporijjia, Igor Mourachov, arrêté vendredi par la Russie qui contrôle le site pour une raison encore inconnue. Macron a condamné l’arrestation et a, avec Volodymyr Zelensky, «souligné l’urgence à très court terme de permettre la rotation du personnel ukrainien qui assure le fonctionnement et la sûreté des installations». Il est regrettable qu’il ne soit jamais question de parler de paix mais, intrinsèquement, de poursuivre la guerre… Quoi qu’il en coûte.