Une démonstration de force
La menace d’une guerre nucléaire a, depuis longtemps, été un élément du discours du président russe depuis que le conflit avec l’Ukraine a commencé à s’enliser. Jamais Vladimir Poutine n’aurait pensé que cette guerre allait durer aussi longtemps ni que les Occidentaux n’allaient autant s’investir. Le travail de communication du président ukrainien Zelensky a été et est encore d’une redoutable efficacité pour entraîner le monde dans ce conflit. L’Allemagne et le Royaume-Uni ont encore livré des chars d’assaut à l’Ukraine quand Macron souhaite intensifier sa livraison de munitions notamment en obus et missiles.
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Toutefois, afin d’apaiser certaines inquiétudes, le président russe a déclaré qu’il n’y avait «rien d’inhabituel» dans ce type de manœuvres et a ajouté que les «États-Unis font cela depuis des décennies. Ils déploient depuis longtemps leurs armes nucléaires tactiques sur le territoire de leurs alliés». Il est donc aussi envisageable que ce déploiement d’armes russes soit une réponse du berger à la bergère. De plus, il est intéressant de noter que Vladimir Poutine ait précisé qu’il l’a fait «avec l’accord de Minsk» car il est vrai que les pays qui abritent l’arsenal nucléaire américain n’avaient pas été prévenu de ces changements et demandent toujours à connaître l’inventaire de ce qui est sur leur territoire. À ce jour, Washington n’a pas donné suite à leur demande.
Une escalade voulue par Kiev et les États-Unis?
Le chef du Kremlin a aussi précisé que: «Nous (les Russes, NDLR) avons déjà aidé nos collègues biélorusses et équipé leurs avions (…) sans violer nos engagements internationaux en matière de non-prolifération des armes nucléaires. Dix avions sont prêts à utiliser ce type d’arme. (…) À partir du 3 avril, nous commençons à former les équipages. Et le 1er juillet, nous terminerons la construction d’un entrepôt spécial pour les armes nucléaires tactiques sur le territoire du Bélarus». De plus, en réponse à Londres qui a signifié vouloir envoyer des munitions à uranium appauvri à l’armée ukrainienne, le président russe dira: ««La Russie, bien sûr, a de quoi répondre. Nous avons, sans exagérer, des centaines de milliers d’obus de ce type. Nous ne les utilisons pas pour le moment».
A quand la fin de poutine ? C’est à ce prix que le monde retrouvera la paix. Rien est négociable avec ce dictateur donc seule la manière radicale nous permettra de retrouver un peu de sécurité