Guerre en Ukraine : Une rencontre entre Poutine et Zélenski

Guerre en Ukraine : Une rencontre entre Poutine et Zélenski. Les gardes-frontières ukrainiens ont déclaré que la Russie avait lancé son invasion de l’Ukraine à l’aube du jeudi 24 février, avec des frappes aériennes à travers le pays, y compris la capitale Kiev, avec des troupes terrestres entrant du nord, de l’est et du sud du pays. L’offensive a déclenché un tollé international, que Moscou a préférer ignorer. Deux jours après avoir reconnu l’indépendance des territoires séparatistes ukrainiens du Donbass, le président russe Vladimir Poutine a déclaré vouloir les « défendre » de l’agression ukrainienne, signalant les hostilités.

Début des pourparlers entre Kiev et Moscou

Alors que des négociations ont commencé entre le président ukrainien et le président russe. Les pourparlers entre Kiev et Moscou ont commencé, la délégation ukrainienne est arrivé sur le site des négociations entre la Biélorussie et la Russie. « Les principaux enjeux sont un cessez-le-feu immédiat et le retrait des troupes du territoire ukrainien« , a déclaré le palais présidentiel ukrainien dans un communiqué. Les discussions ont eu lieu à la frontière entre l’Ukraine et la Biélorussie, alors même que le pays sert de base arrière à l’armée de Moscou.

500 000 réfugiés ukrainiens

Le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés a annoncé sur Twitter que plus de 500 000 personnes se sont réfugiées dans le pays voisin depuis l’Ukraine depuis que la Russie a lancé une offensive militaire massive jeudi dernier. Un rapport statistique envoyé plus tôt par les services du HCR évaluait le nombre de réfugiés enregistrés à 499 412, dont 281 000 rien qu’en Pologne.

Quitter Kiev

L’armée russe a déclaré que les civils pouvaient quitter Kiev « librement » et que les civils étaient « libres » de quitter la capitale ukrainienne Kiev. Plus tôt dans la matinée, le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konashenkov. Au cinquième jour de l’invasion russe, il revendiquait également « l’hégémonie aérienne » sur toute l’Ukraine. L’armée ukrainienne a déclaré que Moscou « a ralenti le rythme de l’offensive, mais tente toujours de réussir dans certains domaines« . Sous la pression de centaines de milliers de manifestants, le chancelier allemand Olaf Schultz a remis une enveloppe de 100 milliards d’euros à son armée et réitéré sa promesse : 1 000 lance-roquettes antichars et 500 missiles. « Nous avons décidé d’armer la défense des Ukrainiens. C’est notre réponse à l’agression de Poutine« , a-t-il déclaré. 450 millions d’euros vont être débloqués en équipements de protection et en moyens offensifs. « Nous fournirons des armes, même des avions de combat, pas seulement des munitions« , a déclaré Josep Borrell, haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité.

Des civils tués

L’Organisation des Nations Unies ont annoncé que plus de 100 civils ont été tués depuis le début du conflit. Au total, 102 civils, dont sept enfants, ont été tués et 304 blessés depuis que la Russie a commencé son invasion de l’Ukraine jeudi dernier, ont indiqué les Nations Unies. Mais elle a également averti que le chiffre réel était « beaucoup plus élevé ». « La plupart de ces civils ont été tués par des armes explosives dans un large éventail d’opérations, y compris l’artillerie lourde, les lance-roquettes multiples et les frappes aériennes », a déclaré la Haut-Commissaire des Nations Unies aux affaires étrangères Michelle Bachelet à l’ouverture de la Conférence des droits de l’homme.

La sécurité européenne mise en danger

La Russie interdit l’accès à son territoire aux compagnies aériennes de 36 pays en représailles aux sanctions de l’Union européenne et du Canada, ont annoncé les autorités russes lundi. L’Union européenne a annoncé dimanche qu’elle fermerait son espace aérien aux compagnies russes. D’autres pays européens non membres de l’UE ont également pris de telles mesures, comme le Royaume-Uni, la Norvège, la Macédoine du Nord ou l’Islande. Le Canada, le deuxième plus grand pays de la planète.

La guerre en Ukraine reste le sujet central en Europe. Un conseil de défense et de sécurité s’est tenu ce matin en France. La réunion, présidée par Emmanuel Macron a tenté de trouver des réponses pour venir en aide aux Français restés en Ukraine. Le reste de la journée a été également essentiellement consacré au conflit ukrainien. A 15 heures, le chef de l’État a  reçu à l’Élysée la présidente géorgienne Salomé Zurabishvili pour évoquer la stabilité régionale. Il a poursuivi ensuite avec des visioconférences entre alliés et partenaires européens. Il a terminé la journée par un dîner de travail avec des représentants d’industriels européens, le chancelier allemand Olaf Schulz et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.

Le rouble a chuté face au dollar

La monnaie russe s’échangeait à 114,33 roubles pour un dollar sur les bourses internationales lundi à 6 heures du matin, selon l’agence de presse américaine Bloomberg News. Peu avant 8 heures du matin, la baisse était estimée à 40 % après que les puissances occidentales ont imposé de nouvelles sanctions.