Maroc: Rabat a accepté l’aide de nombreux pays

Si la communauté internationale a manifesté son soutien dès l’annonce de la catastrophe, de nombreux pays ont proposé leur aide au royaume. Toutefois, Rabat a a gardé le contrôle des événements et a organisé les secours sur les lieux les plus impactés. Pour l’instant, le Maroc a accepté l’intervention de seulement quatre pays car le pays suit une «approche responsable, rigoureuse et efficace» dans sa gestion de l’aide internationale.

Le Maroc «est capable de répondre à ces difficultés tout seul»

Cette phrase a été prononcée par Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur. S’il a ajouté que la «France se tient à disposition du Maroc», il sait que Rabat peut gérer cette situation de manière très structurée. Pour l’instant, les autorités marocaines ont accepté l’aide de seulement quatre pays: l’Espagne, le Royaume-Uni, les Émirats arabes unis ainsi que celle du Qatar. Une source diplomatique marocaine a résumé la démarche du royaume auprès de l’agence de presse espagnole EFE en expliquant qu’«une fois le besoin identifié, nous communiquons avec ceux qui ont fait l’offre correspondant à ce besoin pour leur dire de bien vouloir fournir cette aide».

De cette façon, le Maroc indique clairement qu’il ne s’agit pas de question de relations diplomatiques, très difficiles avec la France depuis l’arrivée de Macron au pouvoir ou avec le voisin algérien, mais bien d’une réflexion éclairée sur les besoins en temps réels du pays. Dans le même temps, le gouvernement marocain a remercié «chaleureusement» tous les pays qui lui ont offert leur assistance. Un avion transportant des secouristes espagnols a déjà atterri sur place afin d’aider à retrouver des survivants. Le Qatar aide les secours marocains sur site. Pour les Émirats et le Royaume-Uni, on ne connaît pas exactement qu’elle est leur mission sur place.

De nombreuses déclarations lors du G20

Le Maroc sait qu’il peut compter sur l’aide de pays très expérimentés comme les États-Unis, Israël ou la France à tous moments. Dimanche dernier, lors d’une réunion du G20, les présidents indien, français, comorien mais aussi les dirigeants du FMI, de la Banque mondiale et de la Commission européenne ont signé une déclaration commune assurant à Rabat de «fournir toute l’assistance nécessaire aux besoins urgents de court-terme ainsi qu’aux efforts de reconstruction». Des associations et de grandes entreprises comme AstraZeneca ont également proposé leur aide.