Mort de Ayman al-Zawahiri, successeur d’Oussama Ben Laden, tué par une frappe américaine

Il était recherché au même titre que son prédécesseur mais, dès 2011, quand il devient le chef d’Al-Qaïda, les services secrets ont intensifié sa traque. Pendant longtemps, les Américains ont cherché aussi bien au Pakistan qu’en Afghanistan. Ce n’est qu’en 2022, après plus d’une décennie d’enquête, que Washington repère sa famille à Kaboul. Il vivrait dans une maison dont il ne sortait jamais.

Un succès pour le renseignement américain

Bien entendu, peu de détails ont filtré lors de la conférence de presse donnée pour l’occasion. On sait qu’une fois la maison clairement identifiée ainsi que la famille d’Al-Zawahiri, les Américains prennent le temps de l’observer, se renseigne sur ses habitudes, étudie la maison et le voisinage et réfléchisse à l’attaque la plus pertinente.

Comme pour Barack Obama lors de l’assaut donné contre Ben Laden en 2011, Joe Biden est dans la fameuse «situation room», à l’intérieur de la Maison Blanche, où des hauts responsables de l’armée détaille le plan de l’attaque au Président. Ce dernier ne fait pas qu’écouter mais interroge sur les accès de maison, sur l’organisation de l’attaque puis autorise une frappe aérienne «précise et sur-mesure».

Le missile Hellfire R9X va être utilisé

Paradoxalement, l’existence de cette arme n’a jamais été confirmée par l’armée américaine. Elle serait dépourvue de charge explosive mais dotée de six lames qui se déploient avant l’impact pour découper sa cible sans effet de souffle. L’existence de cette arme inspirée de couteaux japonais n’a jamais été confirmée par les États-Unis, d’où son nom de «bombe ninja». C’est le Wall Street Journal qui avait évoqué son existence en mai 2019.

Pour Biden, «Justice a été rendue»

Selon le Président américain, la mort du leader d’Al-Qaïda «permettra aux familles de victimes tuées le 11 septembre 2001 dans les tours jumelles du World Trade Center, à New York, et au siège du Pentagone près de Washington, de tourner la page».

Le ministère des Affaires étrangères saoudien a publié un communiqué où l’Arabie saoudite s’est félicitée «de la mort du chef terroriste d’Al-Qaïda» responsable de «la planification et l’exécution d’odieuses opérations terroristes aux États-Unis, en Arabie saoudite et dans plusieurs autres pays du monde».